Les sciences de la Terre dans le programme de sciences de la vie et de la Terre de seconde
Le BO spécial n°1 du 22 janvier 2019 présente, entre autres, le programme de l'enseignement de sciences de la vie et de la Terre de la classe de seconde générale et technologique. Ce programme “SVT seconde” est téléchargeable sur le site du ministère de l'Éducation nationale (pdf), ou en copie locale (copie pdf).
Les thèmes du programme sont listés mais seules les parties “sciences de la Terre” sont ici détaillées. Les termes cliquables renvoient à des listes de ressources issues de requêtes automatiques. Il est possible d'élargir ou affiner ces résultats dans la page du moteur de recherche. Quelques ressources-clés sont aussi indiquées pour chaque thème.
Pour cet enseignement de SVT, on trouvera des ressources utiles pour les thématiques “sciences de la vie” sur le site Planet-Vie.
La Terre, la vie et l'organisation du vivant
L'organisation fonctionnelle du vivant
L'organisme pluricellulaire, un ensemble de cellules spécialisées
Le métabolisme des cellules
Biodiversité, résultat et étape de l'évolution
Ce thème prend appui sur l'étude de la biodiversité actuelle et passée à différentes échelles (diversité des écosystèmes, des espèces et des individus). L'origine de la diversité des êtres vivants est expliquée par l'étude des mécanismes de l'évolution qui s'exercent à l'échelle des populations, dont la sélection naturelle et la dérive génétique, ainsi que la spéciation. Elle montre aussi que les temps de l'évolution sont divers et liés au hasard (crise biologique, dérive génétique). Enfin, elle aborde la sélection sexuelle et son importance en termes évolutifs, en lien avec la communication dans une communauté d'organismes.
Ce thème est l'occasion d'observer concrètement le vivant. Il s'inscrit dans la continuité de l'étude de l'évolution biologique commencée au collège et poursuivie dans l'enseignement de spécialité du cycle terminal.
Les échelles de la biodiversité
La biodiversité change au cours du temps
— Connaissances
La biodiversité évolue en permanence. Cette évolution est observable sur de courtes échelles de temps, tant au niveau génétique que spécifique.
L'étude de la biodiversité du passé par l'examen des fossiles montre que l'état actuel de la biodiversité correspond à une étape de l'histoire du vivant. Ainsi, les organismes vivants actuels ne représentent-ils qu'une infime partie des organismes ayant existé depuis le début de la vie.
Les crises biologiques sont un exemple de modification importante de la biodiversité (extinctions massives suivies de diversification).
De nombreux facteurs, dont l'activité humaine, provoquent des modifications de la biodiversité.
Notions fondamentales : espèces, variabilité, crise biologique, extinction massive et diversification.
Objectifs : un lien est établi entre le constat d'une évolution rapide au travers d'exemples actuels et les variations de la biodiversité planétaire à l'échelle des temps géologiques et en interaction avec les changements environnementaux. Les élèves apprennent que la biodiversité évolue en permanence et que son évolution inclut des événements aléatoires. On présente quelques causes possibles d'une crise biologique à l'origine de perturbations importantes du fonctionnement des écosystèmes.
— Capacités
- Extraire et mettre en relation des informations montrant des exemples actuels de diversifications génétiques ou de spéciations (populations de moustiques résistantes aux insecticides ; spéciation de pinsons des Galapagos, etc.).
- Étudier l'évolution de la biodiversité durant la crise Crétacé-Paléocène notamment avec le groupe des archosauriens et/ou les foraminifères marins (micro-organismes).
- Envisager les effets des pratiques humaines contemporaines sur la biodiversité (6e crise biologique) comme un exemple d'interactions entre espèces dirigeant l'évolution de la biodiversité.
- Mobiliser les acquis du collège sur l'arbre du vivant en positionnant par exemple des organismes actuels ou fossiles rencontrés lors d'activités ou sorties (muséums d'histoire naturelle, etc.).
Précisions : les deux exemples de crises suggérées sont : (1) la limite Crétacé-Paléocène (dont les causes possibles [impact météoritique et crise volcanique] seront citées comme les origines les plus probables sans être développées) et (2) la crise actuelle de la biodiversité souvent appelée par les auteurs scientifiques « 6e crise biologique ».
Quelques ressources
- Les extrémophiles dans leurs environnements géologiques - Un nouveau regard sur la biodiversité et sur la vie terrestre et extraterrestre
- Comment et pourquoi représenter l'arbre phylogénétique du vivant ? La réponse du Musée des Confluences de Lyon
- Le volcanisme paroxysmal et ses interactions avec la biosphère
- Quand la paléontologie revoit ses données
- Réchauffement climatique et biodiversité
- Tiktaalik, un nouveau témoin de la transition poissons Sarcoptérygiens - Tétrapodes
- Homo floresiensis : un homininé nain contemporain d'Homo sapiens
- Le Lepidodendron, une fougère arborescente fossile
- Les survivants de la crise Crétacé-Tertiaire
- L'ile de Naxos, en mer Égée : marbre, migmatites et éléphants nains
- L'Homme de la Chapelle-aux-Saints (Corrèze) : la première preuve d'inhumation chez les Néandertaliens
- Homo naledi, la nouvelle star d'Afrique du Sud
- Le volcanisme paroxysmal et ses interactions avec la biosphère
- De Burgess à Franceville (Gabon) : les plus anciennes traces fossiles de pluricellulaires
- Les crocodiles du Kimméridgien de Cerin (Ain)
- Les écailles ganoïdes fossiles des Actinoptérygiens de Cerin (Ain)
- Batoïdes ("raies") et requins fossiles du Kimméridgien, carrière de Cerin (Ain)
- Oursin et coraux fossiles à la Pointe du Chay, Angoulins, près de La Rochelle (Charente Maritime)
L'évolution de la biodiversité au cours du temps s'explique par des forces évolutives s'exerçant au niveau des populations
— Connaissances
La dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein d'une population au cours des générations successives. Elle se produit de façon plus rapide lorsque l'effectif de la population est faible.
La sélection naturelle résulte de la pression du milieu et des interactions entre les organismes. Elle conduit au fait que certains individus auront une descendance plus nombreuse que d'autres dans certaines conditions.
Toutes les populations se séparent en sous-populations au cours du temps à cause de facteurs environnementaux (séparations géographiques) ou génétiques (mutations conduisant à des incompatibilités et dérives). Cette séparation est à l'origine de la spéciation.
Notions fondamentales : maintien des formes aptes à se reproduire, hasard/aléatoire, sélection naturelle, effectifs, fréquence allélique, variation, population, ressources limitées.
Objectifs : on illustre la dérive génétique et la sélection sur une échelle de temps court afin de montrer que l'évolution peut être rapide.
— Capacités
- Utiliser un logiciel de modélisation et/ou extraire et mettre en relation des informations pour illustrer la sélection naturelle et la dérive génétique sur des temps courts.
- Réfléchir sur les conséquences de l'apparition aléatoire de mutants sur la dynamique d'une population.
- Situer dans le temps quelques grandes découvertes scientifiques sur l'évolution.
- Expliciter la démarche sur laquelle repose une théorie scientifique à partir du travail mené sur l'évolution dans ce thème.
Précisions : sélection et dérive génétique sont abordées à partir d'un nombre limité d'exemples.
Quelques ressources
- Réchauffement climatique et biodiversité
- Sélection naturelle, VIH, pinsons : ce que Darwin ne pouvait pas savoir
- Os à moelle de mammouth, évolution, ADN
- Faire parler l'ADN des fossiles
- Une idée reçue : L'évolution mène toujours au progrès
- La structure de la théorie de l'évolution, de Stephen Jay Gould
- Les survivants de la crise Crétacé-Tertiaire
- L'ile de Naxos, en mer Égée : marbre, migmatites et éléphants nains
- L'histoire évolutive des iguanes des Galapagos : entre géologie, phylogénie et programmes de conservation
- L'autre découvreur de la sélection naturelle : Alfred R. Wallace
- Le volcanisme paroxysmal et ses interactions avec la biosphère
- L'évolution est un phénomène lent
Communication intra-spécifique et sélection sexuelle
Les enjeux contemporains de la planète
Géosciences et dynamique des paysages
Dans ce thème, l'étude des paysages actuels permet de comprendre les mécanismes de leur évolution, le caractère inexorable de l'érosion et l'importance des mécanismes sédimentaires. Par de nombreuses manipulations, les élèves abordent également, dans une première approche, l'étude pétrologique qui sera ensuite enrichie dans l'enseignement de spécialité. Enfin, ils saisissent l'intérêt des géosciences pour comprendre le monde qui nous entoure mais aussi pour identifier les ressources utilisables par l'humanité et prévenir les risques.
L'érosion, processus et conséquences
— Connaissances
L'érosion affecte la totalité des reliefs terrestres. L'eau est le principal facteur de leur altération (modification physique et chimique des roches) et de leur érosion (ablation et transport des produits de l'altération).
L'altération des roches dépend de différents facteurs dont la nature des roches (cohérence, composition), le climat et la présence de végétation.
Une partie des produits d'altération, solubles et/ou solides, sont transportés jusqu'au lieu de leur sédimentation, contribuant à leur tour à la modification du paysage.
Notions fondamentales : érosion, altération, modes de transports, sédiments.
Objectifs : les élèves comprennent qu'un paysage change inéluctablement avec le temps du fait de l'érosion ; ils identifient les agents d'érosion et leur importance.
— Capacités
- Décrire la composante géologique d'un paysage local avec ses reliefs, ses pentes et ruptures de pente, et proposer des hypothèses sur leurs origines. Relier reliefs et circulation de l'eau.
- Extraire des données, issues de l'observation d'un paysage local, de manière directe (observations, relevés, etc.) et/ou indirecte (imagerie satellitaire).
- Relier la nature de la roche à sa résistance à l'altération.
- Relier l'intensité de l'altération avec l'importance du relief et les conditions climatiques.
- Étudier et modéliser les mécanismes de l'érosion des paysages (altération physico-chimique, transport).
- Étudier et identifier la fraction solide et les éléments solubles transportés par les cours d'eau.
- Relier la puissance d'un cours d'eau à sa capacité de transport des éléments solides.
- Identifier par des tests chimiques des éléments solubles issus de l'altération.
- Relier l'intensité de l'érosion avec la dynamique du vivant et des sols.
Précisions : Il ne s'agit pas de faire un catalogue exhaustif des différents paysages mais de choisir un paysage local et d'essayer d'en comprendre l'origine. Une étude exhaustive des processus, des produits de l'érosion et de leur variété suivant les climats n'est pas attendue.
Quelques ressources
- Le Pinatubo (Philippines), vingt-sept ans après
- Le système torrentiel de Bragousse-Boscodon, commune de Crots, Hautes Alpes
- Silicification et érosion différentielle des grès
- Silicification et érosion différentielle des grès : paysages de l'Ouest américain
- Quand les grès de l'Éocène inférieur (Yprésien) du Pays basque espagnol (Mont Jaizkibel) imitent le gothique flamboyant
- Pourquoi y a-t-il tant d'arches dans le Parc national des Arches (Utah, États-Unis d'Amérique) ?
- Arches, mais aussi boules, diaclases et peintures rupestres, dans le massif granitique crétacé du Spitzkoppe, Namibie
- Les étranges rochers des Mourres (Forcalquier, Alpes de Haute Provence)
- Un des plus beaux karsts tropicaux du monde, le lapiaz des Tsingy de Bemaraha, Madagascar
- Le lapiaz de la Pierre Saint Martin (Pyrénées Atlantiques), l'un des plus grands lapiaz de France
- Le relief ruiniforme de Montpellier le Vieux
- Les Kata Tjuta (Monts Olga), un "archipel" d'inselbergs dans le centre australien
- La « Salle de bal des demoiselles coiffées », Théus, Hautes Alpes
- Chaos granitiques bretons à boules en place et à réseaux de diaclases encore visibles
- Paysages granitiques dans la haute vallée de l'Indus, Ladakh
- Paysages granitiques dans l'Altaï mongol (Mongolie)
Sédimentation et milieux de sédimentation
— Connaissances
Il existe une diversité de roches sédimentaires détritiques (conglomérats, grès, pélites) en fonction de la nature des dépôts.
Les roches formées dépendent des apports et du milieu de sédimentation.
Ces roches sont formées par compaction et cimentation des dépôts sédimentaires suite à l'enfouissement en profondeur.
Notions fondamentales : sédiments, roche détritique, milieu de sédimentation.
Objectifs : on décrit dans ce thème le passage du sédiment à la roche sédimentaire en prenant l'exemple des roches détritiques.
— Capacités
- Étudier, notamment en microscopie, quelques roches sédimentaires détritiques pour en déduire la nature des particules sédimentaires, leur morphologie et la nature du liant.
- Reconstituer un paléo-environnement de sédimentation à partir de l'étude d'une roche sédimentaire, en appliquant le principe d'actualisme.
Précisions : on ne développera pas les processus de diagenèse, on se limitera à indiquer l'importance de la compaction (avec perte d'eau liée à l'enfouissement) et la nécessité de la cimentation. Les professeurs choisiront des exemples de roches sédimentaires détritiques.
Quelques ressources
- Les plages de l'ile de Groix (Morbihan) : plage convexe, sables à grenats, dynamique sédimentaire et climatique, processus d'altération / érosion côtière
- Les calcaires à gryphées, ammonites et autres fossiles du Sinémurien (Jurassique inférieur)
- Les faciès fluvio-deltaïques du Crétacé terminal lacustre (faciès dit Rognacien) du Sud de la France
- Reconstituer le paléoenvironnement du Carbonifère inférieur dans la Carrière du Boulonnais (Pas de Calais)
- La falaise de Matala, en Crète : tectonique et paléoenvironnement à la plage
- Progradation et genèse de stratifications obliques
- Stratifications obliques de grande taille dans l'Archéen d'Afrique du Sud, canyon de la Blyde River
- Stratifications obliques dans les grès du Cuisien de La Caunette, Hérault
Érosion et activité humaine
— Connaissances
L'être humain utilise de nombreux produits de l'érosion/sédimentation pour ses besoins. Par ailleurs, l'activité humaine peut limiter ou favoriser l'érosion, entrainant des risques importants dans certaines zones du globe. Des mesures d'aménagement spécifiques peuvent limiter les risques encourus par les populations humaines.
Objectifs : les élèves comprennent que l'érosion a des implications dans leur vie de tous les jours, tant du point de vue des matériaux utiles à l'humanité que des risques liés à l'érosion.
— Capacités
- Identifier les produits d'érosion/sédimentation utilisés par l'humanité pour répondre à ses besoins dans les matériaux du quotidien.
- Identifier des zones d'érosion (déserts, littoraux, sols, éboulements) et les risques associés, comme les moyens de prévention mis en œuvre.
- Utiliser des bases de données ou des images pour quantifier l'importance des mécanismes d'érosion actuelle et éventuellement la part liée aux activités humaines.
Précisions : on s'appuiera ici sur un ou deux exemples de risques liés à l'érosion pour montrer que les sociétés humaines ont à prendre en compte ce risque. Une étude exhaustive de tous les risques n'est pas attendue.
Quelques ressources
Agrosystèmes et développement durable
L'augmentation de la population mondiale (près de 8 milliards d'habitants en 2018) pose des défis majeurs, à la fois quantitatifs et qualitatifs, notamment en termes d'alimentation. La compréhension de cet enjeu par les élèves, futurs citoyens, est au cœur de cette thématique : on étudie les caractéristiques des agrosystèmes et identifie les conditions d'une production durable à long terme, notamment grâce à la préservation des sols agricoles et des ressources aquatiques.
Ce thème est aussi l'occasion de montrer l'importance de l'acquisition de connaissances et de la mise en œuvre des démarches scientifiques et technologiques pour optimiser la production agricole en minimisant les nuisances à l'environnement.
Structure et fonctionnement des agrosystèmes
— Connaissances
Les agrosystèmes terrestres ou aquatiques sont gérés afin de produire la biomasse nécessaire à l'humanité pour ses différents besoins (alimentaires, textiles, agrocarburants, pharmaceutiques, etc.).
Les caractéristiques des systèmes agricoles varient selon le modèle de culture (agriculture vivrière, extensive ou intensive).
Dans plusieurs modèles agricoles, l'exportation d'une grande partie de la biomasse produite réclame l'apport d'intrants pour fertiliser les sols.
Notions fondamentales : système, agrosystème, intrants (dont engrais et produits phytosanitaires), exportation, biomasse, production, rendement écologique.
— Capacités
- Recenser, extraire et organiser des informations issues du terrain (visite d'une exploitation agricole, par exemple), pour caractériser l'organisation d'un agrosystème : éléments constitutifs (nature des cultures ou des élevages), interactions entre les éléments (interventions humaines, flux de matière (dont l'eau) et d'énergie dans l'agrosystème), entrées et sorties du système (lumière, récolte, etc.).
- Comprendre que l'organisation d'un agrosystème dépend des choix de l'exploitant et des contraintes du milieu, et que ces choix tendent à définir un terroir.
- Comprendre comment les intrants ont permis de gérer quantitativement les besoins nutritifs de la population, tout en entrainant des conséquences qualitatives sur l'environnement et la santé.
- Réaliser des mesures et/ou utiliser des bases de données de biomasse et de production agricole pour comprendre la différence entre la notion de rendement agricole (utilisée en agriculture en lieu et place de production) et la notion de rendement écologique.
Précisions : l'étude de tous les types d'agrosystème ainsi que des écosystèmes naturels n'est pas attendue.
Caractéristiques des sols et production de biomasse
— Connaissances
En dehors des agents érosifs, la nature et la composition des sols résultent aussi de l'interaction entre les roches et la biosphère, par le biais de plantes, d'animaux et de microbes. La biosphère prélève dans les sols des éléments minéraux participant à la production de biomasse.
En consommant localement la biomasse morte, les êtres vivants du sol recyclent cette biomasse en éléments minéraux, assurant la fertilité des sols.
Notions fondamentales : notion de biomasse, réseaux trophiques, décomposeurs, cycle de matière.
Objectifs : l'organisation, la composition et l'origine des sols sont étudiées à partir d'un exemple local. L'influence de la nature du sous-sol sur les caractéristiques du sol est établie.
— Capacités
- Comprendre (manipulation, extraction, organisation d'informations) les modalités de la formation des sols.
- Utiliser des outils simples de détermination d'espèces pour découvrir la diversité des êtres vivants du sol et leur organisation en réseaux trophiques.
- Expérimenter pour comprendre (à partir de la composition des engrais) l'importance des éléments minéraux du sol dans la production de biomasse.
- Concevoir et mener des expériences pour comprendre le recyclage de la biomasse du sol.
Précisions : l'étude exhaustive des conditions de formation des sols n'est pas attendue.
Quelques ressources
- Sols polygonaux (polygonal ground) de l'Himalaya, des Alpes, du Nord du Canada et d'Islande
- La colonisation végétale des ruines d'un village enfoui sous les cendres projetées par le Capelinhos en 1957-1958, île de Faial, Açores (Portugal) : évolution entre 1982 et 2007
- La colonisation d'une coulée de lave par des mousses en climat atlantique froid, coulée du Lakagigar (Laki), Islande
Vers une gestion durable des agrosystèmes
— Connaissances
Les agrosystèmes ont une incidence sur la qualité des sols et l'état général de l'environnement proche de façon plus ou moins importante selon les modèles agricoles.
L'un des enjeux environnementaux majeurs est la limitation de ces impacts. La recherche agronomique actuelle, qui s'appuie sur l'étude des processus biologiques et écologiques, apporte connaissances, technologies et pratiques pour le développement d'une agriculture durable permettant tout à la fois de couvrir les besoins de l'humanité et de limiter ou de compenser les impacts environnementaux.
Objectifs : par la démarche scientifique, les élèves appréhendent une problématique liée à l'impact environnemental d'un agrosystème et envisagent des solutions réalistes et valides.
— Capacités
- Étudier, dans le cadre d'une démarche de projet, des modèles d'agrosystèmes pour comprendre leurs intérêts et leurs éventuels impacts environnementaux (fertilité et érosion des sols, choix des cultures, développement de nouvelles variétés, perte de biodiversité, pollution des sols et des eaux, etc.).
- Adopter une démarche scientifique pour envisager des solutions réalistes à certaines de ces problématiques.
- Comprendre les mécanismes de production des connaissances scientifiques et les difficultés auxquelles elle est confrontée (complexité des systèmes, conflits d'intérêts, etc.).
Précisions : ce thème permet, à partir d'exemples choisis par le professeur, d'identifier des impacts liés aux agrosystèmes et les solutions mises en œuvre pour les réduire, sans chercher à être exhaustif.