Article | 17/04/2023
La côte picarde – La Baie de Somme (Somme), un estuaire en cours d'envasement
17/04/2023
Résumé
Dynamique sédimentaire à l’embouchure de la Somme, slikke, schorre et aménagements.
Table des matières
Cet article fait partie d'une série consacrée au littoral picard, qui propose de s'intéresser dans un premier temps à l’extrémité septentrionale de la falaise de craie au niveau de la ville d'Ault et aux risques associés à l'érosion, puis à la structure des Bas-Champs du Vimeu (ou de Cayeux), véritables polders gagnés sur la mer, et enfin à la Baie de Somme et à sa dynamique sédimentaire (cet article).
Introduction
L'article précédent, Les Bas-Champs de Cayeux (Somme), une zone façonnée par la dérive littorale, s'intéressait à la zone qui borde la Baie de Somme dans sa partie méridionale. La Baie de Somme est une région emblématique de la Picardie, et fait partie de la vingtaine de Grands sites de France. Elle s'étend sur plus de 70 km2, entre la terminaison de la flèche de galets au Hourdel (poulier) et le musoir (terme géomorphologique désignant la partie opposée au poulier) de sable de la pointe de Saint-Quentin (Marquenterre) au Nord.
La Baie de Somme représente l'un des quatre estuaires qui s'échelonnent le long du littoral de la Manche, les autres étant les baies d'Authie, de la Canche et l'estuaire de la Slack (cf. Géologie et aménagement du territoire, un exemple d'échec : l'aménagement de l'estuaire de la Slack (Pas de Calais)).
Cet article propose d'étudier la baie en elle-même, afin de caractériser l'estuaire et la dynamique sédimentaire de ce secteur, pour ensuite examiner les aménagements élaborés au sein de ce territoire.
L'estuaire de la Baie de Somme : un estuaire dominé par les courants de marée
Classification de l'estuaire de la Somme selon Galloway
La classification de Galloway [11], établie en 1975, permet de distinguer les différentes embouchures en identifiant le régime hydrodynamique dominant (marée, houle ou influx fluvial) opérant entre terre et mer (figure 1). Elle est toujours utilisée, notamment dans les domaines de la sédimentologie et de la géomorphologie, même si la quantification des différents flux d'énergie n'est pas toujours aisée. En Baie de Somme, l'énergie des deux fleuves qui arrivent à la mer, la Somme et la Maye, est relativement faible. Cela d'autant plus que la Somme a été canalisée au cours des XVIIIe et XIXe siècles, ce qui a eu pour conséquence de réduire considérablement le débit et les apports sédimentaires fluviatiles. Dans la partie externe de l'estuaire, l'énergie des vagues domine. Au milieu de l'estuaire, ce sont les forces de marées qui prévalent.
Source - © 2023 Nelson Pain, d’après Galloway [11] et Google Earth
Source - © 2023 Nelson Pain, d’après Dolique 1998[9] et Trentesaux 2019 (Livret d’excursion APBG)
Les caractéristiques d'un estuaire dominé par les marées
Description des marées
La Baie de Somme, comme toutes les côtes de la Manche, est un environnement macrotidal, c'est-à-dire que le marnage moyen (différence de niveau entre une pleine mer et une basse mer consécutive) est supérieur à 4 mètres. Il est en effet proche d'une dizaine de mètres dans la baie (pour un rappel sur les phénomènes de marée et le vocabulaire associé, se référer, par exemple, à l'article Le Mont-Saint-Michel et sa baie, au rythme des marées). Ce fort marnage permet la mise en mouvement de masses d'eau considérables : l'ordre de grandeur est de 200 millions de m3 par cycle de marée, à comparer à l'estimation associée aux entrées d'eau douce de la Somme et de la Maye dans l'estuaire : 1,6 millions de m3 pendant un cycle de marée. La baie est remplie et presque entièrement vidée deux fois par jour. Par ailleurs, le flot (courant de marée montante) est plus court temporellement que le jusant (courant de marée descendante). Ceci implique que la vitesse du flot est plus grande (aux alentours de 2,5 m.s−1 en surface au Hourdel) que celle du jusant (environ 2 m.s−1 en surface au même endroit). Cette asymétrie a une influence majeure sur la dynamique sédimentaire de la zone (voir la partie Une baie en cours de comblement).
Source - © 2023 Nelson Pain, d'après www.maree.info
Les barres sableuses
L'embouchure de la Somme est caractérisée par des barres sableuses de deux types. Les marées façonnent dans la partie distale de l'estuaire des bancs sableux linéaires, disposés en épis subparallèles au trait de côte des bas-champs. Dans la partie proximale de l'estuaire, les berges convexes du chenal principal de la Somme sont soulignées par des barres de méandres, sableuses également. La position des bancs de sable (qu'il soient tidaux ou associés au fleuve Somme) n'est pas constante au cours du temps, tout comme la localisation du chenal principal et des chenaux annexes.
L'estran : slikke et schorre
La vasière intertidale s'organise en deux milieux distincts. La partie topographiquement la plus basse de l'estran, la slikke, dans laquelle s'incise des chenaux de marées, est recouverte à chaque marée haute (même celles de mortes-eaux). Elle est constituée de sables lithoclastiques fins (la taille des grains est majoritairement comprise entre 0,2 et 0,5 mm). La frange supérieure de l'estran, le schorre (ou “mollière” en picard), inondée uniquement lors des marées de vives-eaux, est constituée de sédiments vaseux (qui contiennent des grains de la classe granulométrique des lutites, particules dont la taille est inférieure à 63 µm) sur laquelle s'édifie un tapis de végétaux halotolérants. Le schorre se situe principalement au fond de la baie et en arrière de la flèche littorale de galets, dans les milieux où la vitesse des courants est la plus faible.
Source - © 2023 OT Cayeux-sur-Mer – CC BY-SA 2.0 |
Une baie en cours de comblement
La dynamique sédimentaire dans la baie
La Baie de Somme est une zone propice à l'observation de quelques figures sédimentaires remarquables. À proximité du chenal de la Somme, la surface de la slikke est parsemée de rides asymétriques d'échelle décimétrique, qui témoignent d'un courant unidirectionnel associé à la marée (le jusant). La forme linguoïde de ces rides, couplée à la connaissance de la taille des particules sédimentaires (entre 0,2 mm et 0,5 mm – les sédiments sont plus fins au fond de la baie) permet d'estimer une vitesse de courant proche de 40 cm.s−1, courant qui correspond au jusant (voir figure 25).
Au large du poulier (terminaison de la flèche littorale) à la Pointe du Hourdel, des mégarides d'une longueur d'onde de plusieurs dizaine de mètres, présentant des crêtes en croissant, témoignent, elles, d'un hydrodynamisme un peu plus fort qu'au fond de la baie, aux alentours de 1 m.s−1.
Les principaux sédiments rencontrés dans la baie sont des sables lithoclastiques fins (granulométrie comprise entre 0,2 et 0,5 mm selon la notice de la carte géologique de Saint-Valery-sur-Somme / Eu à 1/50 000. Ces sables sont pour 80-90 % des sables éocènes de la Manche, composés de grains de quartz subanguleux et arrondis, et qui s'étendent jusqu'à 10 à 20 km du large ; pour 5 à 10 % des sables provenant de l'abrasion des silex relachés dans la mer au niveau des falaises vives ; les 5 à 10 % restants proviennent de coquilles[3]. Le reste des sédiments est représenté par des vases, qui sont constituées jusqu'à 75 % de particules dont la taille est inférieure à 63 µm (classe granulométrique des lutites).
En Baie de Somme, l'asymétrie entre la durée du flot et celle du jusant provoque un différentiel dans le transport et le dépôt des particules sédimentaires. Le flot, plus court et plus rapide, transporte un volume plus important de sédiments que le jusant (voir figure 26). Ce phénomène a pour conséquence un dépôt de sédiments dans la baie par le flot : les sédiments qui ne sont pas remobilisés par le jusant s'accumulent donc dans la baie. Ces sables et vases provoquent le comblement progressif de l'estuaire, qui se traduit par une avancée graduelle des schorres aux dépens de la slikke.
Source - © 2023 Nelson Pain d’après J. Beauchamp, tiré de rapports de la SOGREAH |
La progression des schorres au cours du temps : un phénomène naturel accéléré par les aménagements anthropiques
L'avancée des schorres est corrélée aux dépôts des particules les plus fines dans les zones où la vitesse des courants marins est la plus faible. Le développement des schorres est favorisé par l'implantation d'une plante pionnière colonisant la slikke : la spartine. Lors d'une marée montante, celle-ci freine localement le courant d'eau : la vitesse diminuant, le dépôt des particules sédimentaires les plus fines est possible. La zone d'implantation de la spartine devient alors un « schorre à butte », structure qui contribue à l'ancrage d'autres végétaux halotolérants (d'autres pieds de spartine, obione, puccinellie) et in fine à l'exondation des schorres. La sédimentation en baie de Somme est estimée à 700 000 m3 par an, et traduit une élévation moyenne des fonds d'environ 2 centimètres par an. Sur la période 1996-2013, les schorres ont progressé en moyenne à une vitesse de 50 000 m2 par an (voir figure 37).
Au-delà de facteurs physiques qui participent au comblement de la baie (asymétrie des marées et fixation des végétaux sur la slikke), les aménagements historiques ont accentué le phénomène de colmatage. Avant le début du XIXe siècle, le cours de la Somme n'était pas fixé, et le chenal principal divaguait dans la baie. Le canal de la Somme, achevé en 1827, cantonna le fleuve à un tracé rectiligne, ce qui l'empêche depuis cette date de balayer la baie, et donc diminue la surface de chasse des sédiments vers la mer. En 1912, l'estacade en pilotis qui accueillait une voie ferrée (voir figure 31) fut remplacée par une digue. La création de cette digue eut pour conséquence d'isoler définitivement la partie la plus interne de la baie de l'influence marine.
Le développement des schorres au détriment de la zone de slikke a des répercussions sur la faune. Au cours du XXe siècle, l'envasement progressif a conduit à un changement dans la répartition spatiale des espèces qui vivent sur le substrat de la slikke, comme la coque, entrainant une diminution de la productivité des espèces benthiques. Cette diminution a pu affecter les oiseaux limicoles qui fouillent l'estran à la recherche de petits bivalves, comme l'huitrier pie (Haematopus ostralegus).
Source - © 2018 Mis à disposition par Claude Shoshany |
Source - © 2013 D’après Jérôme Leroux [14] p120
Les aménagements destinés à ralentir l'envasement
Le maintien de l'accès aux ports de Saint-Valery-sur-Somme et du Crotoy
Le comblement de la baie étant un phénomène rapide, l’une des questions principales pour les habitants est de maintenir les accès aux ports de Saint-Valery-sur-Somme et du Crotoy. Des dragages de sédiments ont lieu régulièrement dans les chenaux et dans les ports pour tenter de conserver un passage entre ces derniers et la mer. À Saint-Valery-sur-Somme, un des derniers dragages du chenal a été effectué à la fin de l'année 2020 pour retirer 10 000 m3 de sable, pour un cout de 160 000 € (2 mois de travaux ont été nécessaires).
Depuis les années 2010, ont été testées puis mises en place régulièrement des chasses hydrauliques grâce au canal de la Somme. Le principe est de stocker un volume d'eau entre la dernière écluse et Abbeville, lors d'une marée haute (voir figure 5). Ensuite, ce volume d'eau est relâché par l'ouverture des portes de l'écluse de Saint-Valery-sur-Somme afin de provoquer un effet de chasse des sédiments, qui sont alors refoulés en direction de la mer. Ceci permet de maintenir un chenal navigable.
La canalisation du fleuve à Saint-Valery-sur-Somme ayant entrainé une fixation du lit du fleuve, ce dernier ne pouvait plus balayer la baie comme il le faisait auparavant. La ville du Crotoy fut ainsi privée des chasses naturelles à partir du milieu du XIXe siècle. En conséquence, un bassin de chasse fut construit entre 1861 et 1865, jouxtant le port de la ville du Crotoy. Ce bassin couvre une surface de 62 hectares et permet de piéger de l'eau à marée haute (les portes étant maintenues ouvertes). À l'étale de pleine mer, les portes se ferment. Lors de la marée descendante, les portes s'ouvrent et laissent s'échapper l'eau dans le chenal qui permet d'accéder à la mer depuis le port du Crotoy. L'énergie potentielle de pesanteur est convertie en énergie cinétique, qui est susceptible de mobiliser les particules sédimentaires (domaine d'érosion dans le diagramme de Hjulström, voir figure 28) et de les transporter vers la mer (domaine de transport dans le même diagramme). Malgré tout, le chenal a vu son fond se relever à une vitesse de 25 mm par an entre 1865 (date de mise en fonction du bassin) et 1925.
Source - © 2010 D'après APitche sur CC BY-SA 4.0 | |
Le bassin de chasse du Crotoy s'ensable inexorablement
En dépit de son efficacité relative, le bassin de chasse du Crotoy s'ensable lui-même progressivement. En effet, il est soumis aux mêmes contraintes que le reste de la baie. Par conséquent, lorsque le bassin est rempli et que les portes de l'écluse se ferment à marée haute, les particules sédimentaires entrainées par la marée décantent. Le bassin, à l'instar de la baie, se colmate progressivement. La photographie aérienne de la figure 38 permet d'observer le sable et la vase qui s'y sont déposés ; on distingue même de petits chenaux de marée qui incisent les sédiments. Le volume d'eau emmagasiné à la création du bassin en 1865 était d'environ 1,5 millions de m3 ; aujourd'hui, les deux tiers de ce volume sont occupés par des sédiments.
Pour pallier le comblement inéluctable du bassin, des curages ont été organisés pour extraire les sédiments qui réduisent le volume d'eau (et donc l'efficacité des chasses). Une grande campagne a eu lieu entre 1976 et 1978. Entre 1992 et 1995, un dragage de grande envergure a permis de retirer 350 000 m3 de sable et de vase grâce à des engins mécaniques. Le dernier dragage en date a été réalisé à la fin de l'année 2022, et a permis d'enlever 10 000 m3 de sédiments du bassin pour un montant de 160 000€.
La question du devenir des sédiments est sensible : ce sont des sables et des vases qui présentent une forte concentration en sel, ce qui les rend inutilisables dans le cadre des travaux publics (ciments, remblais) et de l'agriculture (amendement, rechargement de parcelles). Les sédiments extraits sont donc stockés dans des grands casiers accolés au bassin. Cependant les casiers sont pleins et se végétalisent peu à peu (formation de roselières, avec leur cortège d'espèces protégées). Deux obstacles épineux viennent alors se surimposer : 1°) la question de la relocalisation des sédiments des casiers n'est pas résolue – et les dragages ne peuvent pas avoir lieu si les casiers sont pleins –, et 2°) la végétalisation des sédiments suivie de la formation de zones humides imposerait aux collectivités la mise en place de mesures compensatoires.
Source - © 2009 Fernand Verger [4] p142
Conclusion
La Baie de Somme est un milieu estuarien dominé par les forces de marée, et en voie de comblement. Ce colmatage sédimentaire est un processus naturel, gouverné par l'asymétrie de la marée, et amplifié dans la région par des actions anthropiques (création de digues, ayant pour conséquence la formation de polders, et canalisation de la Somme qui fixe le tracé du fleuve et en diminue le débit). La progression de la terminaison de la flèche littorale de galets au niveau de la Pointe du Hourdel ferme peu à peu la baie, qui sera probablement entièrement comblée d'ici quelques centaines d'années.
Une autre baie emblématique du territoire français a déjà été présentée sur Planet-Terre, celle du Mont-Saint-Michel, qui présente certaines similitudes avec la Baie de Somme : influence des marées sur la dynamique sédimentaire, canalisation du fleuve qui se jette dans la mer, poldérisation… Cette baie est à retrouver dans une série de trois articles dont le premier est Le Mont-Saint-Michel et sa baie, une longue histoire géologique.
Remerciements
Merci à Alexandre Aubray, Maxime Henriquet et Cyril Langlois pour leur relecture et leurs suggestions qui ont permis d’enrichir cet article.
Orientations bibliographiques
Ouvrages
Collectif, 1994. Sédimentologie de la baie de Somme, Travaux du département de géologie de l'Université de Picardie, 123p. ISSN 0298-0614
J.-P. Ducrotoy, 2018, Les milieux estuariens et littoraux, Éditions Lavoisier, 466p. ISBN 978-2-7430-2339-3
A.-É. Paquier, F. Desmazes (coord.), 2022. Littoral : géologie, évolution et risques (Dossier), Géochronique, 164, 23-56 [présentation du dossier]
F. Verger, 2009. Zones humides du littoral français, Éditions Belin, 448p. ISBN 978-2-7011-5201-1
J.-L. Rubino (coord), 2022. Les deltas (Dossier), Géochronique, 162, 14-48 [présentation du dossier]
Articles scientifiques
G.P. Allen, J.C. Salomon, P. Bassoullet, Y. Du Penhoat, C. de Grandpré, 1980. Effects of tides on mixing and suspended sediment transport in macrotidal estuaries, Sedimentary Geology, 26, 1-3, 69-90
J. Bastide, 2011. Morphodynamique et enjeux d'aménagement des franges littorales d'un estuaire macrotidal tempéré : la baie de Somme, Picardie, France, thèse de doctorat, Univ. du littoral Côte d’Opale (Dunkerque), 332p.
C. Cloquier, 2002. Les aménagements de l'estuaire de la Somme et l'amélioration de la navigation fluvio-maritime (XVIIe-XVIIIe sciècles), Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 124, 10, 205-219
F. Dolique, 1998. Dynamique morphosédimentaire et aménagements induits du littoral picard au sud de la Baie de Somme, thèse de doctorat, Univ. du littoral Côte d’Opale (Dunkerque), 420p.
J.P. Ducrotoy, M. Desprez, B. Elkaim, 1987. Crise de la production des coques (Cerastoderma edule) en Baie de Somme, Rev. Trav. Inst. Pêches marit., 49, 3-4, 231-241
W.E. Galloway, 1975. Process framework for describing the morphologic and stratigraphic evolution of deltaic depositional systems, in Deltas, Models for Exploration, M.L. Broussard (ed.), Houston Geol. Soc, 87-98 [pdf]
J.-M. Hoeblich, J. Hoeblich, 1999. Le colloque «la baie de Somme en question» : réflexion sur une gestion durable d'un espace en évolution, Hommes et Terres du Nord, 1, 59-63
S. Leprêtre, 2014. Expérimentation des chasses hydrauliques à Saint-Valery-sur-Somme, XIIIèmes Journées Nationales Génie Côtier - Génie Civil (Dunkerque), 439-446
J. Leroux, 2013. Chenaux tidaux et dynamique des prés-salés en régime méga-tidal : approche multi-temporelle du siècle à l'événement de marée, thèse de doctorat, Univ. Rennes 1, 278p [pdf]
C. Michel, 2016. Morphodynamique et transferts sédimentaires au sein d'une baie mégatidale en comblement (Baie de Somme, Manche Est). Stratégie multi-échelles spatio-temporelles, thèse de doctorat, Univ. de Rouen, 427p.
Sites et documents web
Site de Jacques Beauchamp, ancien professeur à l’Université de Picardie Jules Verne, qui a notamment travaillé sur les secteurs étudiés dans cet article (voir sa présentation de la Baie de Somme)
[1] L.A. Romaña, 2001. Le bouchon vaseux estuarien : filtre actif ou passif, La Houille Blanche, 8, 57-60
[2] Dupont et al., 1985, Contribution de l'étude des suspensions à la compréhension des mécanismes hydrosédimentaires estuariens littoraux en Manche centrale et orientale, Archimer, document n°1277
[3] Collectif, 1994. Sédimentologie de la baie de Somme, Travaux du département de géologie de l'Université de Picardie, p80