Article | 10/06/2020
Le Mont-Saint-Michel et sa baie, une histoire sédimentaire entre terre et mer
10/06/2020
Résumé
Évolution naturelle du littoral et du trait de côte, digues et polders, aménagements récents pour désencercler le Mont-Saint-Michel.
Table des matières
Le Mont-Saint-Michel est un monument français du département de la Manche, en Normandie. C'est un lieu d'une grande valeur culturelle, historique, et patrimoniale. Une première église est construite sur le mont dès 709 et l'ouvrage est agrandi et modifié régulièrement depuis, aboutissant au village visible aujourd'hui. En 1979, le Mont-Saint-Michel est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce lieu reçoit aujourd'hui 2,5 millions de visiteurs par an et jusqu'à 20 000 visiteurs par jour en période estivale.
Ce rocher posé au milieu de la baie et séparé du continent à marée haute est célèbre des touristes et des artistes. Mais un géologue de passage ne peut s'empêcher de s'interroger sur l'origine géologique de ce paysage hors du commun.
Le Mont-Saint-Michel fait l'objet de trois articles.
- Le premier article (Le Mont-Saint-Michel et sa baie, une longue histoire géologique) est consacré à un tour d'horizon géologique de la baie, présentant le cadre général et recomposant l'histoire de la mise en place de ce paysage. Il traite de la baie sur de longues échelles de temps géologiques.
- Cet article, le deuxième de la série, s'intéresse aux problématiques d'érosion et de sédimentation de la baie. Il traite des échelles moyennes de temps géologiques et des problématiques actuelles de gestion de l'ensablement du littoral.
- Enfin, le troisième article (Le Mont Saint-Michel et sa baie, au rythme des marées) est consacré aux phénomènes de marées et notamment au célèbre phénomène de “mascaret” de la baie, lorsque l'onde de marée remonte dans les terres. Il s'agit donc de se pencher sur les très courtes échelles de temps.
Dans le présent article nous présenterons la dynamique d'érosion et de sédimentation de la baie du Mont-Saint-Michel, l'histoire de la gestion humaine du littoral depuis la volonté de gagner des terres sur la mer, jusqu'à la gestion actuelle de limitation de l'ensablement de la baie. Nous nous appuyons sur le cadre géologique de la baie décrit dans le premier article de cette série. Sauf mention contraire, les photographies de cet article ont été prises en octobre 2019.
Lexique
- Un schorre (ou herbus, prés-salés) (nom néerlandais) : zone supratidale colonisée par la végétation halophile (“habituée” au sel de mer).
- Une slikke (nom néerlandais) : en environnement estuarien, espace intertidal moyen qui relie en pente douce le schorre à la zone intertidale inférieure (tidal flats et chenaux de marée).
- Une tangue (de l'ancien nordique “tang”) : sable vaseux, calcaire, très fin, grisâtre du littoral de la Basse Normandie, couramment utilisé comme amendement (pour améliorer les propriétés physiques d'un sol).
- Un polder : terrains gagnés sur la mer et protégés par des digues.
- Progradation : phénomène d'avancée progressive vers le large du talus oblique du front d'un delta sous-marin ; le terme est ici appliqué à la progression du rivage littoral vers le large.
Formation de la baie et établissement du littoral
À l'interface entre mer et terre, le Mont-Saint-Michel est au cœur d'un espace marqué par la dynamique de la mer et notamment des marées, et par la dynamique du littoral terrestre, entre érosion et ensablement. Pour comprendre comment cette dualité se présente sur le terrain, et comment elle a fait évoluer le profil de la baie au cours des temps géologiques, approchons-nous du Mont-Saint-Michel en prêtant attention à cette transition de la terre à la mer.
La végétation de bord de mer de la baie est une végétation halophile, soumise à l'influence marine (embruns, marées à très forts coefficients) et adaptée au milieu salé et desséchant de bord de mer. Elle caractérise les zones supratidales (au-dessus de la zone de balancement des marées) colonisées et appelées schorres, herbus, ou (plus évocateur) prés-salés. Les végétaux typiques de cette zone appartiennent entre autres à la famille des chénopodiacées (groupe invalide phylogénétiquement) : dicotylédones apétales herbacées parfois succulentes dont font partie la salicorne, l'artiplex, l'obione et la soude (Sueda maritima) (figures 1 à 4 et 19 à 21).
Dans la baie, cette végétation prend pied sur un substrat constitué d'un sable vaseux très fin et calcaire : il s'agit de tangue. La nature vaseuse de la tangue est visible à sa coloration sombre qui est due à la présence importante de matière organique. Des débris coquillers très fins et de nombreux tests de micro-organismes (en particulier de foraminifères) expliquent la teneur élevée de la tangue en carbonates (presque 50 %) et sa couleur blanchâtre lorsqu'elle est sèche. Cette teneur en carbonates est surprenamment élevée pour un « modèle de sédimentation en zone tempérée » (Larsonneur, 1982 [5]), et s'explique par le fort hydrodynamisme et la forte activité biologique de la baie (figures 4 et 5).
La végétalisation de la tangue a pour effet de fixer le substrat sédimentaire. Cependant, les schorres peuvent s'effondrer par creusement du substrat sous-jacent par les marées de vives eaux. Les pollens piégés dans les sédiments permettent de retracer l'évolution du trait de côte. En effet, la présence de pollens de chénopodiacées (plantes halophiles typiques des schorres) dans des sédiments permet d'identifier une ancienne zone de schorre et donc de retracer grossièrement le trait de côte à une époque où le niveau marin était plus bas. Inversement, le recouvrement par une couche de tangue sans pollen indique une transgression marine. Suivant la même logique, la présence de pollens de plantes telles que des noisetiers ou des chênes indique que le lieu était à cette époque assez éloigné de la côte et donc en période de régression. Tous ces éléments permettent de retracer l'histoire du trait de côte au gré des transgressions et des régressions, et donc l'histoire de la baie (figure 10).
Ces images mettent en évidence la nature sédimentaire du substrat du littoral de la baie du Mont-Saint-Michel. Ces sédiments sableux font la transition entre le socle briovérien parfois visible à l'affleurement (cf. Le Mont-Saint-Michel et sa baie, une longue histoire géologique) et le fond marin de la baie. Les sédiments des zones intertidales dont le dépôt est rythmé et modelé par les marées sont appelés tidalites.
L'étude de ces sédiments et leur datation, notamment grâce à des pollens, ainsi que d'autres indices (niveau marin lié aux cycles glaciation-déglaciation) permet de retracer l'histoire de la baie, jusqu'à expliquer son apparence actuelle (figures 9 à 12).
Il y a 10 000 ans, l'Europe sort de la glaciation du Würm (125 000 – 11 000 ans) et le début de l'Holocène (il y a 11 700 ans) est marqué par un réchauffement du climat. À cette époque, le niveau de la mer est environ 35 mètres en-dessous de l'actuel. Avant cela, la mer n'arrivait pas dans la Manche. L'histoire de la baie du Mont-Saint-Michel commence donc il y a environ 10 000 ans (figure 8).
Source - © 2013 Ulamm – CC BY-SA 3.0
Depuis 9 000 ans se produit une transgression marine et la mer arrive au niveau de la baie actuelle. Avec l'arrivée de la mer dans la baie, un processus de sédimentation se met en place : les dépôts sédimentaires proviennent directement de l'intérieur des terres (sédiments détritiques apportés par les fleuves et rivières), mais aussi de la mer (sédiments détritiques ou biogéniques, déplacés par les marées).
Depuis 9 000 ans, les dépôts sédimentaires dans la baie sont globalement supérieurs à l'érosion. Les sédiments s'accumulent sur le socle de schistes briovériens. L'accumulation des sédiments dans la baie est telle que le trait de côte Sud avance dans la mer malgré la hausse du niveau marin : il se produit une progradation. Sur la côte Est, les courants de flot (marée montante) engendrent une érosion du littoral et un recul du trait de côte (figures 9, 11, 12).
En plus des dépôts sédimentaires liés aux courants marins et fluviatiles, on trouve également des bioconstructions de récifs à hermelles dans la baie du Mont-Saint-Michel. Les hermelles sont des vers annélides ploychètes (Sabellaria sp.). Ce sont des animaux vivants dans des tubes qu'ils construisent eux-mêmes à partir de sable, de débris coquillers et de mucus. Situés dans la zone intertidale (zone de battement des marées), ces récifs jouent un rôle important dans la dynamique sédimentaire puisqu'ils piègent des sédiments et participent donc à l'ensablement de la zone. Ce mécanisme confère à cette espèce un rôle d'ingénieure écologique (figures 13 à 15, et 18).
Le gain sur les terres et les activités humaines
La côte Sud de la baie bénéficie donc d'une dynamique favorable aux dépôts sédimentaires. À moyen terme (de − 9000 ans à nos jours), cette dynamique se traduit par une progradation des terrains sédimentaires. À échelle humaine, cette dynamique est favorable à la conquête de terrains sur la mer.
La présence humaine dans la région est attestée depuis le Paléolithique par des outils en silex, soit avant l'invasion marine et la formation de la baie.
La baie du Mont-Saint-Michel a été le lieu de nombreuses activités économiques ou de subsistance exploitant les richesses de la région : pêcheries (dès 1400 ans avant J.C.), salines (dès le Ier siècle avant J.C), agriculture, élevage (cf. figure 1)… L'impact de la civilisation romaine est, entre autres, marqué par la présence de pollens de nombreuses espèces cultivées dans les spectres polliniques des sédiments, en particulier de noyer et de châtaignier (Clet et al., 1981 [6]). Au Moyen-Âge, les tangues de certaines zones de la rive Sud sont mises en culture. En particulier, la digue de la Duchesse-Anne est construite au XIe siècle pour protéger les cultures au Sud-Ouest du Mont-Saint-Michel. La digue du syndicat du Marais de Dol en reprendra le tracé (figures 16 à 19) au XVIIIe siècle. Cette digue a régulièrement subi les dégâts des attaques combinées de la mer et du Couesnon, le cours d'eau dont l'estuaire se situe entre la digue et le Mont-Saint-Michel.
À partir du XVIIIe siècle, des enclos (parcelles protégées, comme celles de 1793 représentées sur la figure 18) sont constitués pour tenter de protéger des portions de terre grâce à des levées de tangue. La technique des enclos n'est cependant pas nouvelle puisqu'on en trouve mention dès le XIIe siècle.
Au tout début du XIXe siècle a lieu une première tentative de dériver le cours du Couesnon en construisant un canal au même endroit que l'actuel. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la grande majorité des enclos précédemment construits sont détruits par les attaques de la mer et des rivières.
En 1858, le cours du Couesnon est finalement dérivé par la construction du canal existant actuellement. L'assèchement de son estuaire permet la conquête progressive de 2 450 ha de polders. Contrairement au procédé hollandais, ces polders n'ont pas été conquis par construction d'un barrage isolant le terrain combiné au pompage des eaux salées résiduelles. Ici, les terrains étaient gagnés sur les schorres (ou herbus, ou prés-salés). Lorsqu'une portion de schorre est à maturité, c'est-à-dire suffisamment colonisée et consolidée par la végétation, elle est endiguée pour être protégée de la marée. Plus de 50 polders d'une grande fertilité car riches en carbonates et en oligo-éléments sont ainsi successivement conquis sur la mer entre 1856 et 1933. Ces terrains sont utilisés pour l'agriculture.
Certains de ces travaux de conquêtes de terres sur la mer sont visibles dans le paysage (figures 19 à 21).
Source - © 1999 Colorisé d'après Chomer et al. [2] | Source - © 1999 Redessiné d'après Chomer et al. [2] |
Au cours de l'histoire sédimentaire moderne (depuis le XIXe siècle), la “terre” a donc gagné sur la “mer”. D'un point de vue de la dynamique sédimentaire côtière, tout se passe donc comme si l'embouchure du Couesnon était passée d'un fonctionnement de type estuarien à un fonctionnement de type deltaïque (figure 22). Les apports sédimentaires fluviatiles ont donc excédé, relativement, les apports maritimes, conduisant in fine à une extension des terres agricoles et à un rapprochement du Mont-Saint-Michel des terres. Stricto sensu, on ne devrait donc pas parler de l'“estuaire” mais du “delta” du Couesnon ! À noter que l'aspect visuel typique des deltas avec plusieurs bras se jetant dans la mer, s'il a existé un jour, n'a pas été représenté sur les cartes à notre disposition. Cette considération hydrodynamique n'est plus d'actualité car la dynamique du Couesnon est aujourd'hui contrôlée par un barrage construit en 1969 et modifié en 2009.
Source - © 2020 D'après eaufrance.fr
Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel
La conquête de terrains sur la mer aux abords du Mont-Saint-Michel a été favorisée par un contexte général de progradation de la rive Sud de la baie. Plus généralement, dans l'ensemble de la baie, le bilan sédimentaire est positif et varie entre 400 000 et 700 000 m3 par an. Les schorres progressant vers le mont, il était inéluctable que ce dernier soit tôt ou tard relié au continent et encerclé. En l'absence d'aménagement, le Mont-Saint-Michel aurait été atteint par les schorres autour de 2040. Afin de préserver le paysage actuel, il est possible de retarder ce processus d'accrétion et même de l'inverser très localement, en favorisant les processus naturels d'érosion entrainant les sédiments au large. Dans cet objectif, l'opération « Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel » a été lancée en 1995. Les travaux ont commencé en 2005 et se sont achevés en 2015.
Les tentatives de limitation d'ensablement de la baie du Mont-Saint-Michel sont passées par plusieurs travaux d'aménagement du territoire.
- Construite au XIXe siècle, la digue de la Roche-Torin, à l'Est du mont (voir sur la figure 18, la “digue de 1860”) a été détruite en 1984 dans l'espoir de limiter l'ensablement de la rive Sud-Est, mais cette destruction n'a pas eu l'effet espéré. Cette destruction ne fait pas partie du projet « Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel » mais témoigne des premières volontés politiques de limiter l'ensablement de la baie.
En 1969, un barrage (le barrage de la caserne) à l'extrémité Nord (en face du mont) du canal du Couesnon avait été construit dans le but d'empêcher l'inondation des terres lors des fortes marées. Ce barrage a empêché le flot (courant de marée montante) de remonter le cours du Couesnon, et surtout le jusant (courant de marée descendante) d'emporter les sédiments vers le large au retour. La capacité de chasse (capacité à emporter les sédiments au large lors du jusant) du Couesnon lors des marées de vives eaux s'est alors réduite de 1,3 millions de m3 d'eau et la sédimentation de la zone en a été d'autant favorisée. Commencé en 2006 et mis en service en 2009, un nouveau barrage a été construit au même endroit, pour remplacer l'ancien. Ce nouvel ouvrage a trois principaux objectifs :
- empêcher les inondations de vives eaux (même objectif que le barrage original) ;
- réaliser un effet de chasse à marée descendante et emportant les sédiments vers le large et ainsi limiter la sédimentation mais aussi désencercler le Mont-Saint-Michel ;
- permettre le passage des poissons migrateurs et des civelles (juvéniles d'anguilles).
Afin d'assurer une bonne capacité de stockage des eaux de marée en amont du barrage, des aménagements hydrauliques ont été réalisés. Notamment, un réseau de 35 ha de chenaux a été aménagé au Sud du barrage, dans l'Anse de Moidrey. L'ensemble du canal du Couesnon et de ses aménagements a été prévu pour stocker jusqu'à 1 700 000 m3 d'eau (figure 26).
- Construite en 1880, une digue-route reliait le Mont-Saint-Michel au continent. Cette digue empêchait à la fois les courants de marée de balayer la zone reliant le mont au continent, et le passage des eaux du Couesnon vers la partie Est du mont, limitant ainsi l'effet de chasse. Entre 2012 et 2014, un pont passerelle a donc été construit. La digue-route a été détruite en 2015, permettant aux eaux de recirculer librement (figures 23 et 24).
Source - © 2011 Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel – CREC Station marine Université de Caen |
Conclusion
De la formation de la baie, il y a environ 10 000 ans, jusqu'à aujourd'hui, le paysage a été modifié par les courants marins, la dynamique des marées, des tempêtes, l'influence des fleuves et rivières, et les activités humaines. Les mécanismes d'érosion, de sédimentation et de variation du niveau marin sont à l'origine des variations du trait de côte de la baie du Mont-Saint-Michel. Mais depuis au moins 1 000 ans, les habitants de la baie ont cherché à déplacer la limite terre / mer. Jusqu'à très récemment, l'objectif était de gagner des terres sur la mer, pour disposer de plus d'espace pour l'agriculture (avec des terrains particulièrement fertiles), l'élevage, la production de sel… L'enjeu était également de sécuriser les terres et les terrains conquis et de les protéger des inondations des marées ou des divagations des cours d'eau. Depuis quelques années, les considérations liées au territoire changent et il s'agit maintenant de protéger des espaces dits “naturels”. La volonté de préserver, d'entretenir et de contrôler le paysage pour son aspect esthétique et patrimonial est à l'origine du projet « Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel » et des travaux d'aménagement associés.
Aujourd'hui, la baie du Mont-Saint-Michel est protégée à plus d'un titre.
- Le Mont-Saint-Michel et sa baie sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979 pour leur richesse culturelle et naturelle.
- Le site est préservé en tant que « site et paysage remarquables, caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral, nécessaires au maintien des équilibres biologiques ou présentant un intérêt biologique » depuis 1989.
- La baie étant un lieu d'hivernage et de relais de migration pour de nombreux oiseaux, plusieurs zones sont protégées en tant que zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) et zones naturelles d'intérêt écologiste, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Remerciements
Merci à l’écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel (Route du Grouin du Sud 50300 VAINS) pour m’avoir permis d’utiliser des photos de son exposition. Merci au Syndicat Mixte Baie du Mont-Saint-Michel, pour m‘avoir autorisé à utiliser des ressources liées au ProjetMontSaintMichel. Merci à Couleurs d’Armor, pour m’avoir autorisé à faire référence à leur vidéo. Merci également à Thibault Lorin et Pierre Thomas pour leur relecture, leur aide et leurs suggestions.
Liens aux programmes de SVT (2016-2020)
- Cycle 3 : identifier les composantes géologiques d'un paysage
- Seconde : érosion / sédimentation et étude du paysage.
Bibliographie
Écomusée de la baie du Mont Saint-Michel, Vains – Département de la Manche
A. Chomer, S. Courbouleix, J. Chantraine, ,J.P. Deroin, 1999. Notice explicative de la feuille baie du Mont-Saint-Michel à 1/50 000, Éditions du BRGM, 186p
Site du projet de Rétablissement du caractère maritime de la baie du Mont-Saint-Michel
Page Les biohermes à Hermelles, exemples de constructions récifales Massif de Carolles (Sud-Manche) du site académique de Caen
C. Larsonneur, J.P. Auffret, B. Caline, Y. Gruet, J.P. Lautridou, A. L'Homer, C. Migniot, J. Nikodic, J.P. Sornin, 1982. La baie du Mont-Saint-Michel, guide d'excursion de l'Association des sédimentologistes français, Ed. lab. geol. marine Caen, 76 p.
M. Clet, J. Pellerin, J.P. Lautridou, G. Delibrias, 1981. Les formations holocènes et pléistocènes de la partie orientale de la baie du Mont-Saint-Michel, Bull. Soc. linnéenne Norm., 109, 3-20