Image de la semaine | 02/06/2008
Stalactites et stalagmites de basalte dans les tunnels de lave (lava tubes)
02/06/2008
Résumé
Stalactites et stalagmites de lave.
Les plafonds des tunnels de lave sont très fréquemment « ornés » de stalactites de basalte. Ces stalactites ont assez généralement une taille décimétrique. Leur origine peut être double :
- quand la lave commence à baisser dans le tunnel (voir fig. 4 "lucarnes et tunnels de lave"), le nouveau plafond qui vient d'être dégagé est encore un peu « pâteux » et « goutte » encore ;
- il est possible, en particulier si le niveau de la lave remonte dans le tunnel, et si sa température augmente, que le plafond soit suffisamment réchauffé pour qu'il ramollisse et recommence à s'écouler.
Ces stalactites de basalte peuvent être noires (cas le plus fréquent) ou diversement colorées par des hydroxydes de fer.
Nous allons vous montrer cette semaine 10 photographies prises dans la Gruta das Torres, tunnel de lave que l'on peut parcourir sur plus d'1 km de long avec un guide, un casque et une frontale et qui, en 2007, n'était pas « abîmé » par des aménagements intempestifs (pas de sol bétonné, ni de rampe d'éclairage…), plus 2 autres photographies prises à Lanzarote (Canaries) dans des tunnels « sauvages ». On peut entrer dans ces tunnels au niveau de lucarnes.
Assez rarement, on peut voir une stalagmite de basalte, à l'aplomb d'une stalactite. Dans ce cas-là, au moins, la formation des stalactites et stalagmites ne suit pas immédiatement la baisse du niveau du basalte.
Personne n'a bien sûr pu « visiter » des tunnels de lave en ordre de marche. La seule solution pour voir ce qui s'y passe, ce sont les lucarnes (et éventuellement les points de sortie). Je n'ai jamais eu la chance de voir une lucarne active, et aucun de mes amis proches n'ont non plus eu cette chance. Il ne reste plus que le web pour voir des tunnels actifs avec stalactites. Voici à titre d'exemple ce qu'on peut y trouver.
Source - © 2008 Wm Leler | Source - © 2008 Lesa Moore |
Source - © 2008 Hawi Town.com | Source - © 2008 Charles Rivière |