Obsolète Article | 06/06/2000
Modélisation de l'effet de serre au lycée
06/06/2000
Résumé
Expérience montrant l'effet de l'albédo d'une planète et de l'effet de serre sur la température de surface.
Table des matières
Cette ressource est classée “obsolète” car elle répond à au moins l'un des trois critères suivants : 1/ contenu scientifique daté, imparfait, dépassé ; 2/ contenu repris et/ou mieux expliqué dans au moins une ressource plus complète ; 3/ ressource redondante car au moins une ressource plus récente en est une mise à jour (même peu de temps après).
Dans le cas présent, le contenu scientifique est imparfait (voir la note ci-dessous).
Lire aussi l'article critique Commentaires de chercheurs sur la modélisation de l'effet de serre au lycée pour compléter cette lecture.
Objectif
L'effet de serre est mis en évidence à travers une expérience analogique effectuée par groupe. L'expérience est simple de conception puisqu'il suffit d'un thermomètre intérieur extérieur et d'un récipient en verre pour obtenir des résultats corrects. Un phénomène supplémentaire est aussi testé, sans en indiquer l'origine : l'albédo. Pour cela, on ajoute des fonds de couleurs différentes (noir ou blanc).
Dispositif expérimental
Ces dispositifs ont été mis en place avec Christophe Ehrhard (Labo SVT Royan).
Premier protocole expérimental
Vous disposez d'un erlenmeyer avec son bouchon percé, d'un thermomètre à deux capteurs et d'une petite lampe. Disposer un capteur à l'intérieur du pot et l'autre à l'extérieur. Enfin vous avez un fond blanc (paillasse) et un fond noir en papier. Laisser les températures s'équilibrer pendant quelques minutes, lampe éteinte. Éclairer l'ensemble avec la lampe. Disposer la lampe à 20 cm de l'erlenmeyer. Prendre des mesures des température internes et externes toutes les 5 minutes pendant 20 minutes avec un premier fond, puis recommencer l'expérience avec l'autre fond (ne pas oublier d'attendre l'équilibrage des températures entre les deux mesures).
Résultats et commentaires
Commentaires Groupe d'élèves n°1
En comparant les températures intérieures (dans le flacon) et les températures extérieures, on peut dans tous les cas dire que sous le verre la température a augmenté de façon plus importante. Si on compare les fonds de couleurs différentes, le réchauffement est plus important avec un fond blanc qu'avec un fond noir (la différence entre intérieur et extérieur est de plus grande amplitude). La couleur du fond serait un facteur influençant l'évolution de la température dans le flacon.
De façon absolue, on peut remarquer que le réchauffement avec du CO2 est plus important qu'avec de l'air ambiant (le fond était aussi blanc). Il semblerait donc que le CO2 joue un rôle d'amplificateur (minime ici).
Commentaires Groupe d'élèves n°2
Les conclusions sont similaires, bien qu'il existe des aberrations, à commenter avec les élèves. Ceci permet de relativiser les conditions de l'expérience et aussi de faire acquérir un esprit critique aux élèves de seconde. La comparaison des mesures avec un témoin a permis de bien clarifier le but de l'expérience. La mesure effectuée du simple thermomètre éclairé donne des températures rapidement élevées, mais qui finissent par se stabiliser et devenir stationnaires.
Conclusion
Ces résultats sur l'effet de serre sont très critiquables... Je pense qu'en toute rigueur, on ne sait pas ce que l'on mesure (beaucoup de paramètres physiques rentrent en compte, tant sur le matériel utilisé que sur l'environnement de l'expérience). Il m'a été impossible de reproduire une seconde fois l'effet du CO2. Par contre le premier protocole (effet de l'albédo) semble fonctionner.
Voir également les commentaires de chercheurs sur les TP sur l'effet de serre proposés en lycée.