Usages astronomiques du gnomon au cours des siècles
Contexte
Régulièrement, le journal scientifique Comptes Rendus Geoscience propose des articles en accès libre (open access) ce qui permet un accès à des articles scientifiques au plus grand nombre… en anglais. Des articles synthétiques sont publiés et, plus rarement, sont en français (ce journal, fruit de l’Académie des sciences, fut initialement de langue française avec des résumés voire des versions abrégées en d’autres langues, puis passa au français-anglais puis anglais-français avant de ne retenir plus que l’anglais à l’exception de quelques articles de synthèse « commandés » par son comité éditorial). C’est l’occasion de se confronter à un véritable texte scientifique avant, éventuellement, de passer à des articles en anglais nécessitant l’acquisition d’un vocabulaire de spécialité.
Dans son numéro de décembre 2018, les Comptes Rendus Geoscience proposent des articles écrits par les lauréats 2016 et 2017 de prix de l’Académie des sciences. Parmi eux, Denis Savoie, auteur d’un article en accès libre et en français intitulé Usages astronomiques du gnomon au cours des siècles. Un excellent moyen de (re)découvrir quelques questions et méthodes de base de l’astronomie avant, éventuellement, de se diriger vers les publications de cet auteur concernant cosmographie, gnomonique ou cadrans solaires.
Référence
Denis Savoie, 2018. Usages astronomiques du gnomon au cours des siècles , Comptes Rendus Geoscience, 350(8), 487–497 — DOI 10.1016/j.crte.2018.08.001
Pour aller plus loin
Articles de Planet-Terre « utilisant » un gnomon :
- Déterminer la latitude d’un lieu, Vincent Deparis (2012)
- La Terre est ronde ! Ératosthène et la mesure du rayon terrestre, Hugues Chabot, Cyril Langlois (2018)
Mesurer le rayon de la Terre avec un gnomon. La hauteur du Soleil est déterminée à midi vrai à deux lieux distincts : l’écart d’angle mesuré, rapporté à la distance entre les lieux, permet d’estimer le rayon terrestre (méthode d’Ératosthène).
