Champ magnétique terrestre et calculs météorologiques
La convection du noyau liquide génère un champ magnétique interne ressenti en surface. Ce champ influence diverses technologies utilisées sur Terre, comme la navigation des satellites ou certaines applications embarquées, d’où l’intérêt de mieux comprendre et prévoir ses variations.
Deux équipes françaises de l’ IPGP et de l’ IsTerre , ainsi qu’un chercheur danois, ont analysé les données disponibles depuis 1840 pour expliquer la décroissance observée de l’intensité du champ magnétique et tenter d’en prédire l’évolution. Leur modélisation de la convection et de la turbulence du noyau liquide s’inspire directement des méthodes utilisées en météorologie.
Une carte des mouvements de surface du noyau liquide a été produite, permettant d’interpréter certaines dérives observées dans les mesures. À partir de cette modélisation, un modèle d’évolution sur 100 ans a été établi. Ce modèle est toutefois davantage de nature « climatique » que « météorologique » : il décrit des tendances d’évolution, sans pouvoir prédire précisément la « météo magnétique » à court terme ni anticiper les phénomènes majeurs tels que les inversions magnétiques.
Lire le communiqué de l’ INSU : Premières prévisions de la météo du noyau terrestre , ou consulter la version PDF (1,3 Mo) .
