Les sciences de la Terre dans les programmes de classe préparatoire BCPST
Table des matières
- I- La Terre, planète active (5h)
- II- Risques et ressources : les géosciences et l'Homme (2h)
- III- La géologie, une science historique (2h)
- IV- La carte géologique (2h)
- V- Le magmatisme (8h)
- VI- Le phénomène sédimentaire (12h)
- VII- Déformations de la lithosphère et transformations minérales associées
- VIII- Étude de grands ensembles géologiques
- Travaux pratiques
Les programmes des premières années de classes préparatoires aux grandes écoles, applicables dès septembre 2013 sont parus au Bulletin officiel spécial n° 5 du 30 mai 2013 (ou pdf local), dont les programmes de SVT de BCPST 1ère année ( ou pdf local).
Les programmes complets de classes préparatoires aux grandes écoles, applicables dès septembre 2014 pour les deuxièmes années sont parus Bulletin officiel spécial n° 1 du 23 janvier 2014, dont les programmes de SVT de BCPST 1ère et 2ème années (ou pdf local).
Les indications horaires fournies en 2013 ont été reproduites. Aucune indication n'a été proposée pour les programmes de deuxième année.
Seuls les thèmes de sciences de la Terre sont repris ci-dessous. Pour la partie "sciences de la Vie", un regard de géologue sur les cycles biogéochimiques et sur l'évolution du vivant pourra compléter les informations strictement biologiques.
Les hyperliens (termes cliquables) renvoient à des listes de ressources issues de requêtes automatiques. Ces résultats peuvent être élargis ou affinés dans la page de résultat du moteur de recherche. Quelques ressources-clés sont aussi proposées à la fin de la présentation des grandes thématiques.
Les thèmes I à VI sont à traiter en première année, les thèmes VII et VIII en deuxième année.
I- La Terre, planète active (5h)
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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I-A Structure de la planète Terre (2h) |
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La Terre est constituée d'enveloppes concentriques solides, liquides et gazeuses qui se distinguent par leur nature et leurs propriétés physico-chimiques. Les principales enveloppes solides sont les croûtes, le manteau, le noyau (noyau externe et graine), la lithosphère, l'asthénosphère et le manteau inférieur. Les enveloppes fluides sont l'hydrosphère et l'atmosphère. La nature minéralogique du manteau varie avec la profondeur. |
L'étude des discontinuités s'appuie sur les connaissances acquises au lycée. Les travaux historiques permettant de les établir ne sont pas à connaître. L'architecture des silicates est introduite à propos de l'étude d'une transition de phase. La minéralogie du manteau n'est pas à connaître dans le détail. La diversité des structures silicatées n'est présentée dans la suite du programme que lorsque l'item l'exige. |
I-B Dynamique des enveloppes terrestres (3h) |
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La dynamique des enveloppes terrestres est guidée par des transferts de chaleur interne et externe : conduction et convection. La convection mantellique, moteur des mouvements de plaques lithosphériques, est associée à l'expression d'une production de chaleur interne du globe. La convection troposphérique, motrice des vents en surface, est associée à la redistribution latitudinale de l'énergie solaire incidente. |
L'étude de la dynamique du noyau n'est pas au programme. On signale simplement que cette dynamique est à l'origine du champ magnétique terrestre. La construction de modèle cinématique n'est pas au programme. |
L'équilibre vertical de la lithosphère sur l'asthénosphère est archimédien : l'isostasie. Il s'agit d'un équilibre dynamique qui peut être source de mouvements verticaux. La modélisation des états équilibres permet de proposer des interprétations des reliefs et altitudes, que les données gravimétriques valident ou questionnent. |
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Réciproquement, cette connaissance permet de reconstituer des variations altitudinales inaccessibles à l'observation directe ou à travers d'autres instrumentations. Par exemple, les variations spatiales de petite longueur d'onde du géoïde marin reflètent les reliefs sous-marins. |
Les notions de champ et de potentiel ne sont pas exigibles. Liens -Travaux pratiques : « Structure dynamique du globe terrestre » / Métamorphisme (§ VII-B, en rapport avec les mouvements verticaux). |
Quelques ressources :
- Structures minérales et composition de la Terre profonde
- Connaître le géotherme en profondeur
- Les discontinuités dans le manteau terrestre
- Imagerie satellite - Mouvements atmosphériques et redistribution de chaleur
- Comment différencier les enveloppes atmosphériques ?
- Les courants thermohalins et les eaux océaniques profondes
- Les enveloppes fluides sous surveillance
- Gravimétrie et isostasie, deux clés essentielles pour comprendre le fonctionnement de la Terre
- Gravitation, pesanteur
- Gravimétrie et géodésie : principes, applications
- Les satellites JASON et la mesure du niveau des océans
- Mesurer le géoïde en milieu continental
II- Risques et ressources : les géosciences et l'Homme (2h)
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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II-A Les risques liés à la géodynamique terrestre (1h) |
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Les manifestations de la dynamique de la Terre présentent un caractère aléatoire, variable selon le phénomène et qui dépend de l'échelle (humaine ou géologique) à laquelle on l'envisage. Ces événements sont à l'origine d'un risque lorsqu'ils se produisent sur un site impliquant l'Homme et ses activités. Les aléas sont divers : ils sont associés à des phénomènes liés à la géodynamique externe (éboulement, glissement, tempête, cyclones, tornades, inondations) ou à des phénomènes liés à la géodynamique interne (séismes, éruption volcanique, tsunami). |
On se limite à des exemples de risques d'origine naturelle.
Liens - Les aléas volcaniques sont reliés à la partie V sur le magmatisme / Les aléas sismiques sont reliés à la partie I-B (dynamique des plaques lithosphériques) et à la partie sismogenèse de 2ème année (§ VII-A-2). L'objectif est de montrer comment l'abord de ces questions nécessite la prise en compte des géosciences appliquées. Il s'agit seulement de montrer l'existence d'une diversité des aléas, mais en aucune manière de demander leur connaissance exhaustive, ni de leurs natures, ni de leurs répartitions géographiques, ni des mécanismes de chacun d'eux. Les aléas liés à la géodynamique externe sont simplement énoncés sans analyse ni démonstration. |
II-B Les ressources géologiques (1h) |
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L'homme puise dans les enveloppes terrestres solides de très nombreuses ressources inégalement réparties : eau, matériaux, minerais, ressources énergétiques. Ces inégalités conduisent à une adaptation de l'activité humaine aux conditions locales et à de nombreux échanges planétaires. Les connaissances géologiques éclairent les prises de décision concernant la recherche et l'exploitation de ces ressources. |
Aucune exhaustivité n'est exigible. Aucun exemple précis n'est imposé ; dans la mesure du possible, certains exemples seront pris dans le contexte régional. Seule leur présentation très globale pourra être attendue.
Liens - Travaux pratiques : informations sur les forages, les mines, les carrières… à partir de cartes géologiques (1ère et 2ème année) |
Quelques ressources :
- Le séisme de Lambesc du 11 juin 1909 : contexte géologique et structural du dernier "gros" séisme de France métropolitaine
- Séisme du 11 mars 2011 au large de Sendai, île de Honshu, Japon
- À propos du séisme d'Haïti du 12 janvier 2010, replacé dans le contexte tectonique des Caraïbes
- Des gisements de pierre ponce en France ?
- Utilisation des calcaires lithographiques de Cerin (Ain)
- Le soufre du Kawah Ijen
- Les fers rubanés (Banded Iron Formation) de l'Archéen de Barberton, groupe de Fig Tree (-3,26 à -3,22 Ga), Afrique du Sud
- Résurgences d'eau douce en Méditerranée
- Puits artésien alimentant une cressonnière dans l'extrême Ouest de l'Artois, Brêmes (près d'Ardres), Pas de Calais
- Le gaz de schiste : géologie, exploitation, avantages et inconvénients
- Couches de charbon dans un bassin de type limnique
- Le di-hydrogène naturel, une réelle source d'énergie ou un buzz médiatique ?
III- La géologie, une science historique (2h)
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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Les relations géométriques (superposition, recoupement, inclusions) permettent d'ordonner la chronologie de formations ou de phénomènes géologiques. La chronologie (ou datation) relative permet de situer les événements dans le temps les uns par rapport aux autres. La biostratigraphie se fonde sur le contenu fossilifère des roches pour caractériser des intervalles de temps et les classer de façon relative. La définition d'une unité stratigraphique se traduit par le choix d'une référence appelée stratotype. Les modifications paléontologiques sont les principaux critères pour établir des coupures de différents rangs dans les temps géologiques. Les informations obtenues sur des séries sédimentaires éloignées sont mises en correspondance par des corrélations. Les méthodes de chronologie relative conduisent à l'établissement d'une échelle mondiale des temps géologiques, l'échelle chronostratigraphique. |
Limite - Aucune identification d'organisme fossile, ni aucune extension stratigraphique n'est à mémoriser ; les différents types de biozones ne sont pas au programme. Les différentes coupures de l'échelle stratigraphique sont définies, mais la connaissance de leur nom se limite à celle des périodes. |
La datation absolue, fondée essentiellement sur la radiochronologie, donne accès à la valeur de l'âge et étalonne l'échelle stratigraphique. |
Liens - Magmatisme (§ V) / Travaux pratiques : « La géologie, une science historique », « Exploitation des cartes géologiques », « Le magmatisme », « Le phénomène sédimentaire ». |
Quelques ressources :
- Le temps et sa mesure : la datation relative
- Définition géologique du terroir : exemple de l'AOC "Bœuf de Charolles" et du Brionnais (Sud de la Saône et Loire)
- Arthur Holmes, 1929, Radioactivity and Earth Movements
- La méthode de datation potassium-argon
- La géochronologie absolue, cas de la méthode Rb-Sr
IV- La carte géologique (2h)
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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La carte géologique est une représentation bidimensionnelle de la nature et de la géométrie du sous-sol. Elle représente l'intersection d'un agencement à trois dimensions avec la surface topographique. Elle résulte de l'exploitation et de l'interprétation de diverses données : levers de terrain, photographies aériennes, forages, etc. Elle représente l'état des connaissances au moment de sa réalisation. Les modèles numériques de terrain (MNT) permettent d'avoir une représentation de la topographie sous une forme adaptée à l'utilisation grâce à un calculateur numérique ; les systèmes d'information géographique (SIG) corrèlent les données géoréférencées et produisent des cartes topographiques et des cartes thématiques. |
L'exploitation d'une notice complète (souvent très dense et dont la lecture est longue) n'est pas exigible. L'exploitation de cartes géophysiques ne donnera pas lieu à des développements sur les aspects fondamentaux de la gravimétrie et du magnétisme. Liens - § III et programme de 2ème année. |
Les cartes géologiques de la France sont complémentaires dans leur échelle. D'autres documents cartographiques sont plus thématiques ; en particulier les cartes géophysiques fournissent des renseignements de nature différente. |
La réalisation de schémas structuraux sera faite en 2ème année en liaison avec l'étude des déformations, d'une chaîne de montagne et des grands ensembles structuraux de la France. L'utilisation des cartes thématiques sera également reprise dans l'étude des grands ensembles géologiques (océan, chaîne de montagne). Cette partie est traitée en liaison avec les travaux pratiques « Les cartes géologiques », mais aussi à chaque fois que le sujet du programme traité s'appuie sur l'exploitation d'une carte en particulier géologique. De ce point de vue, l'organisation générale des séances de Travaux Pratiques figurant sous le titre « les cartes géologiques » est laissée au choix du professeur. |
Quelques ressources :
V- Le magmatisme (8h)
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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V-A Les modes d'expression des magmas (2h) |
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La trace de l'activité magmatique peut être directe (roches magmatiques pour les systèmes fossiles, volcans, fumerolles, séismes pour les systèmes actifs) ou indirectes (auréoles de contact, hydrothermalisme associé). Les modes de gisement des roches magmatiques sont variés : intrusions plutoniques résultant de la cristallisation de magmas en profondeur et mises à l'affleurement, formations filoniennes ou formations volcaniques. |
On se limite aux roches suivantes : basalte, gabbro, andésite, granodiorite, granite, rhyolite, trachyte. Lien - § V-B-2 |
La chronologie de mise en place des roches magmatiques peut être établie par datation relative et par datation absolue. |
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Les volcans actuels ou récents s'observent dans des environnements géodynamiques variés, principalement aux frontières de plaques (zones d'accrétion ou de subduction) mais aussi en domaine intraplaque. Les types de laves, majoritairement mises en place dans chaque contexte sont différents. Les produits émis au niveau des volcans attestent de l'existence de différents types de dynamismes éruptifs. Les différents dynamismes éruptifs sont déterminés par les caractéristiques physicochimiques des magmas émis (viscosité, teneur en gaz), ainsi que par les caractéristiques de la zone d'émission (topographie, présence d'eau phréatique, de glaces…). La prévention des risques volcaniques se fonde sur la connaissance des éruptions passées et sur la mise en place de réseau de surveillance. Les roches magmatiques s'organisent en associations temporelles et spatiales (séries magmatiques) que l'on peut identifier à partir des caractéristiques des gisements et de critères pétrographiques ; leur étude permet de reconstituer le fonctionnement des systèmes magmatiques (cf. infra). |
Les observations sont conduites à l'échelle macroscopique et à celle des lames minces observées sous forme de photographies (LPNA, LPA). Les photographies sont légendées du nom des minéraux, l'objectif n'étant pas la reconnaissance de ceux-ci en lumière polarisée et analysée, mais la compréhension du système que constitue la roche, quant à sa formation, son origine et son histoire. Liens - La détermination de l'âge absolu s'appuie sur les acquis des méthodes de chronologie (§ III) / Le rappel de l'établissement d'une isochrone Rb/Sr permet de comprendre la signification du rapport isotopique initial exploité dans la détermination des sources de magma. |
V-B Processus fondamentaux du magmatisme (6h) |
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V-B-1 Production des magmas primaires Les magmas sont des mélanges de fluides (silicates fondus, éventuellement sulfures, carbonates, gaz) et de solides (cristaux, enclaves). Ils sont formés par fusion partielle des roches crustales ou mantelliques et la composition du liquide primaire obtenu par fusion partielle dépend, au premier ordre, de la nature de la source et du taux de fusion. La fusion partielle des péridotites mantelliques produit des liquides primaires de composition basaltique ; la fusion partielle de la croûte continentale (anatexie crustale) entraîne la production de liquides de composition granitique. Les causes de la fusion partielle des matériaux varient selon les contextes géodynamiques. |
La connaissance de la diversité des sources mantelliques n'est pas exigible, pas plus que la diversité des sources magmatiques en zones de subduction. |
V-B-2 Évolution des liquides Une série magmatique est définie comme un ensemble de roches mises en place dans une même région, au cours d'un intervalle de temps relativement limité et présentant entre elles des liens génétiques. Une série magmatique présente généralement un ensemble de roches, allant de termes basiques à des termes différenciés, de volumes respectifs souvent très différents et attestant d'une évolution de la composition des magmas (différenciation magmatique). Deux mécanismes importants guident la différenciation magmatique : la cristallisation fractionnée et l'existence de mélange avec des solides (contamination) ou entre magmas. La composition des liquides basaltiques initiaux et des roches différenciées obtenues conduit à définir trois séries magmatiques principales : les séries tholéiitique, calco-alcaline et alcaline. La série tholéiitique caractérise le magmatisme des dorsales ainsi que celui de grands épanchements en domaines intraplaques océaniques ou continentaux. La série calcoalcaline caractérise les zones de subduction et demeure souvent à l'origine d'éruptions dangereuses. La série alcaline s'observe principalement en domaine intraplaque. |
Globalement :
Un seul exemple de série magmatique est utilisé pour définir les arguments en faveur d'une évolution par cristallisation fractionnée, associant données pétrologiques et données géochimiques (nature du magma initial, ordre de cristallisation…). La nomenclature des différents termes volcaniques et plutoniques des différentes séries n'est pas à mémoriser. Les mécanismes physiques pouvant expliquer le fractionnement des phases cristallisées, même s'ils sont mentionnés ne sont ni à argumenter, ni à connaitre. L'existence d'autres processus susceptibles d'intervenir dans l'évolution de la composition d'un magma initial (injections successives, contamination par l'encaissant ou existence de mélanges) n'est abordée que pour discuter le modèle de base et amener à poser d'éventuelles hypothèses au regard d'autres observations ; la connaissance de ces processus n'est pas au programme. Liens - Travaux pratiques : « magmatisme », « exploitation des cartes géologiques » / Gestion du risque volcanique (§ III) / Métamorphisme (§ VIII). |
Quelques ressources :
- Hydrovolcanologie appliquée à la phase hydrothermale : fumerolles, solfatares, geysers, lacs acides, mofettes, sources chaudes…
- Il ne faut pas confondre granite et granite
- Vade-mecum sur l'origine des granites
- Qu'est-ce qu'une charnockite ?
- Les réactions de fusion : un autre point de vue sur la formation des magmas par fusion partielle
- Mélange de deux magmas granitiques, les Albas, commune de Felluns (Pyrénées Orientales)
- Le magmatisme calco-alcalin des Alpes occidentales
- TTG et adakites : cas particuliers de magmas de zone de subduction
- Obsidienne / bordure figée : une obsidienne n'est pas une lave refroidie rapidement
VI- Le phénomène sédimentaire (12h)
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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VI-A Modelés des paysages et transferts de matériaux en surface (4h) |
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Les matériaux en surface sont soumis à de multiples processus d'altération qui engendrent des formations résiduelles, et d'érosion avec en particulier l’entraînement de produits par les eaux. La diversité des modelés des paysages est liée à l'action relative de facteurs structuraux, lithologiques et climatiques. |
Le raisonnement est privilégié, construit sur un ou des exemples au choix, par exemple pris localement. Aucune connaissance exhaustive n'est attendue. |
Des processus d'altération Les principaux processus d'altération chimique par l'eau sont l'hydrolyse et la dissolution. L'hydrolyse des silicates conduit à la formation d'argiles dont la nature est en relation avec l'intensité de l'altération, qui elle-même dépend du climat. Les produits de l'altération sont différemment mobilisables, en particulier en fonction de leur solubilité. |
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Érosion et entraînement de matière En surface des continents, l'érosion se traduit par des flux de matières en solution (solutés) ou en suspension (particules) transportés par les fleuves et dépendant de la géologie des substrats, du climat, des êtres vivants ou des activités humaines. |
On s'appuie sur les acquis de l'enseignement secondaire : « Le sol, un patrimoine durable » en Seconde, et « La disparition des reliefs » en Terminale. Néanmoins l'étude des sols n'est pas au programme. L'intervention de la biosphère sera simplement mentionnée. L'étude des phyllosilicates se limite à distinguer le rapport Si/Al des différents types d'argile. Liens - Ressources géologiques (§ III) : on montre que les processus d'altération peuvent générer des concentrations à valeurs de ressources (bauxite, nickel de Nouvelle-Calédonie). Néanmoins aucune connaissance sur ces gisements n'est exigible. |
VI-B La sédimentation des particules et des solutés (4h) |
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Les dépôts de particules en suspension (sédiments détritiques) sont liés aux conditions hydrodynamiques des milieux et se produisent dans des environnements divers, lacustres, fluviatiles ou marins. Les sédiments présentent des structures et des figures sédimentaires diverses, à différentes échelles, traduisant les régimes hydrodynamiques. Des courants gravitaires engendrent des turbidites. |
On se limite à la sédimentation détritique marine (environnements deltaïques, éventails sous-marins et milieux pélagiques). |
La sédimentation des solutés est précédée d'une bioprécipitation ou d'une précipitation. La sédimentation carbonatée résulte pour l'essentiel de l'activité d'êtres vivants : organismes produisant des tests et des coquilles ou bactéries provoquant des précipitations. Elle se produit surtout en domaine marin de plateforme et caractérise aussi les environnements récifaux. La sédimentation carbonatée pélagique est le fait de micro-organismes planctoniques. Les dépôts ne s'observent pas au-delà d'une certaine profondeur, qui définit la profondeur de compensation des carbonates variable d'une zone océanique à une autre. La silice dissoute dans l'eau de mer peut être utilisée par des micro-organismes planctoniques (Radiolaires, Diatomées), ce qui alimente la sédimentation de boues siliceuses, non limitée par la profondeur et inégalement distribuée. La précipitation de solutés en domaine lagunaire ou littoral, peut engendrer des évaporites (gypse, halite, sylvite) par concentration des solutions. |
En ce qui concerne les environnements carbonatés, on se limite à l'étude d'une plateforme et d'un milieu récifal.
Liens - Enseignement secondaire : L'existence d'une sédimentation de la matière organique a été présentée en classes de Seconde et Première. Les acquis pourront être brièvement rappelés sans être développés et sans faire l'objet d'interrogations au concours. / Ressources (§ III) : L'importance des concentrations sédimentaires dans les ressources naturelles (placers, évaporites) est évoquée, mais aucune connaissance n'est exigible à ce propos. |
VI-C Bassins sédimentaires et formation des roches (4 h) |
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VI-C-1 Du sédiment à la roche : la diagenèse |
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Les bassins sédimentaires se développent dans des environnements géodynamiques subsidents ce qui entraine l'enfouissement des sédiments. Au cours de cet enfouissement, les sédiments sont transformés en roches sédimentaires (diagenèse). Ces transformations sont marquées par des mécanismes physiques de compaction et par des mécanismes chimiques de précipitation, de dissolution ou de recristallisation. |
Liens - L'étude de la diagenèse utilise des observations réalisées en Travaux Pratiques, en liaison notamment avec la classification des calcaires. |
L'ensemble des caractères lithologiques et paléontologiques d'une roche sédimentaire constitue son faciès. |
En particulier, l'ensemble des connaissances et des méthodes acquises doit permettre de :
On se limitera à l'identification chimique de roches carbonatées, à leur description macroscopique texturale (classification de Dunham) et à l'identification microscopique d'une matrice ou d'un ciment. La nature des grains carbonatés susceptibles d'être observés dans les roches proposées se limitera aux oolithes, à des microfossiles et à des bioclastes, la nature des fossiles n'étant en rien exigible. Liens - Travaux pratiques : observation et analyse de roches sédimentaires en particulier calcaires / Ressources géologiques (§ III) : on montrera l'intérêt de ces études dans la recherche et l'exploration des ressources (eau, gaz, pétrole) / Enseignement secondaire : la diagenèse de la matière organique évoquée dans l'enseignement secondaire pourra être rappelée mais ne fera pas l'objet d'interrogations au concours. |
VI-C-2 Organisation des corps sédimentaires et signification au sein des bassins |
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En plus des études de terrain, les formations sédimentaires d'un bassin peuvent être étudiées par forage. Elles sont aussi étudiées de manière indirecte par exploration sismique et enregistrements diagraphiques. Le suivi d'une série sédimentaire permet de reconstituer l'évolution des caractères des milieux au cours du temps. Les corps sédimentaires peuvent s'organiser en séquences dont la géométrie et les faciès traduisent des variations relatives du niveau marin (variable eustatique dépendante du temps) et/ou des signatures tectoniques (variable dépendante du temps et de l'espace). L'étude de la géométrie des corps sédimentaires permet de reconstituer des éléments de la dynamique du bassin sédimentaire. |
Les seuls paramètres enregistrés dans les diagraphies et mentionnés seront le gamma-ray et l'outil "Sonic".
On se limite à la variable temporelle eustatisme ; le passage de la coupe-profondeur à la coupe-temps n'est pas exigible. |
L'évolution des bassins subsidents s'effectue dans des contextes géodynamiques variés que l'on peut observer en régime de convergence, de divergence et de coulissage. |
Liens - Travaux pratiques : « Phénomène sédimentaire », « Exploitation des cartes géologiques » / 2ème année : L'étude des bassins sédimentaires se prolonge en 2ème année (marge passive, bassins sédimentaires de la France métropolitaine sur la carte au millionième) ; en 1ère année, on ne fera que mentionner les facteurs de contrôle intervenant dans le fonctionnement des bassins (apports de matériaux, eustatisme, tectonique). |
Quelques ressources :
- Excursion d'une journée en Limagne
- La carrière de Cerin (commune de Marchamp, Ain) et ses faciès sédimentaires
- Définition géologique du terroir : exemple du Brionnais, Sud de la Saône et Loire - Le goût des gryphées arquées dans l'assiette
- À la découverte géologique des falaises d'Étretat, présentation d'une excursion allant de la plage du Tilleul (Antifer) à la porte d'Amont (Étretat Nord)
- École de Terrain - Un récif corallien dans la vallée de l'Yonne
- Les fers rubanés (Banded Iron Formatio = BIF) de l'Archéen de Barberton, groupe de Fig Tree (-3,26 à -3,22ýGa), Afrique du Sud
- La discordance hercynienne près de Sagres, Portugal
- Quelle est l'origine des oxydes ferriques terrestres anciens ?
- Stratigraphie séquentielle haute résolution - Quantification de l'empiètement continental et des variations eustatiques très long terme (0-250 Ma)
- Solidification des sédiments meubles
- Diagenèse et variations du rapport isotopique des foraminifères
VII- Déformations de la lithosphère et transformations minérales associées
Sur la base d'observations d'objets réalisées en particulier sur le terrain, les études en laboratoire (mesures, expériences, modèles analogiques ou numériques…) permettent de comprendre des mécanismes et de relier les déformations repérées à différentes échelles avec leurs conditions de formation (lien à la tectonique, à la pétrographie, aux conditions dans lesquelles la déformation s'effectue). Réciproquement, la connaissance de ces éléments éclaire les données du terrain et participe à la construction des interprétations géologiques.
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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VII-A Déformations des matériaux de la lithosphère |
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VII-A-1 Rhéologie de la lithosphère |
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Les matériaux lithosphériques se déforment sous l'effet de la contrainte : la déformation est élastique, plastique ou cassante. Les mécanismes de la déformation plane sont le cisaillement pur et le cisaillement simple. |
Les mécanismes intimes de la déformation à l'échelle cristalline tout comme les cercles et enveloppes de Mohr ne sont pas au programme. |
Les propriétés mécaniques des roches sont dépendantes de leur compétence, des conditions thermodynamiques et de la vitesse de déformation. Ces propriétés mécaniques sont liées à la notion thermo-mécanique de lithosphère définie aux § I-A & I-B. |
Lien - § VII-B |
Le comportement global de la lithosphère est déterminé par son enveloppe rhéologique. L'hétérogénéité verticale de comportement mécanique de la lithosphère continentale peut déterminer des niveaux de découplage. |
Liens - § VII-B, § II |
VII-A-2 Sismogenèse |
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L'étude des séismes et la prédiction du risque sismique passent par la description des événements et par de nombreuses mesures. |
L'étude de quelques exemples récents, laissés au choix, permet de montrer la diversité des observations effectuées lors d'un séisme. |
La relaxation rapide d'énergie accumulée par les déformations élasto-plastiques est responsable de la formation des séismes. Pour un séisme donné, le mécanisme au foyer permet l'analyse de la géométrie de la faille et de son mouvement. L'étude d'un ensemble de mécanismes aux foyers dans une région donnée permet de caractériser le contexte tectonique. La distribution mondiale des séismes et l'étude des mécanismes au foyer renseignent sur la géodynamique globale. |
Lien - § II |
Les mesures de géodésie spatiale telles que le GPS et l'interférométrie radar permettent d‘évaluer les déplacements instantanés, de les comparer à ceux déterminés à l'échelle des temps géologiques et de préciser la connaissance de l'aléa. |
Les méthodes de géodésie spatiale ne sont pas au programme. |
VII-A-3 Les objets de la déformation |
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La lithosphère est une mosaïque d'objets tectoniques d'échelles et de natures différentes : bombement et flexuration lithosphériques, plis, failles, microstructures associées. |
Liens - Travaux pratiques, § VII-B |
VII-B Les transformations minérales du métamorphisme |
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VII-B-1 Les associations minéralogiques indicatrices de pression et de température (2h) |
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Une roche de composition donnée exposée à un changement de température et/ou de pression est le siège de transformations minéralogiques. Ces transformations sont régies par les lois de la thermodynamique et de la cinétique chimique. |
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Les faciès métamorphiques sont des domaines de l'espace pression-température. L'association de minéraux stables dans un faciès constitue une paragenèse à l'équilibre. Ces assemblages dépendent de la nature de la roche originelle (protolithe). Des géobaromètres et des géothermomètres sont constitués par des réactions univariantes du métamorphisme, des minéraux index et par la distribution de certains éléments chimiques dans les phases minérales. |
Lien - § V-B-1 |
VII-B-2 Distribution spatiale des roches métamorphiques et variations temporelles des associations minéralogiques (3h) |
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La distribution spatiale des roches métamorphiques à l'échelle régionale permet d'identifier des séries métamorphiques, indicatrices d'un gradient géothermique local. Les mêmes méthodes peuvent être transposées à plus petite échelle dans le cadre du métamorphisme de contact. |
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L'étude des différentes paragenèses présentes dans une roche métamorphique et leur datation peut permettre de reconstituer un chemin P,T = f(t). Ce chemin fait apparaître des étapes progrades et des étapes rétrogrades, caractéristiques des conditions d'enfouissement et des conditions d'exhumation. Un chemin P,T = f(t) constitue une jauge de profondeur dans l'histoire tectonique d'une unité crustale. |
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La nature des séries métamorphiques et les reconstitutions de chemins P,T = f(t) sont étroitement liées à l'histoire géodynamique. |
Liens - Travaux pratiques, § VIII-B |
Quelques ressources :
VIII- Étude de grands ensembles géologiques
Cette partie permet d'intégrer des données géophysiques, pétrologiques, géochimiques et sédimentologiques, acquises en 1ère année et en 2ème année, à la compréhension de quelques grands ensembles géologiques.
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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VIII-A L'océan L'origine magmatique de la lithosphère océanique étant déjà connue, il s'agit seulement ici de montrer sa structure et son évolution minéralogique au contact de l'eau de mer lors de l'expansion océanique ainsi que son devenir thermomécanique. La formation de la lithosphère océanique, déjà abordée avec le magmatisme, ne fera pas l'objet de développement supplémentaire. |
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VIII-A-1 Structure et devenir de la lithosphère océanique |
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La lithosphère océanique présente une structuration verticale pouvant être reconstituée entre autres à partir de l'analyse d'un complexe ophiolitique. Formée à l'axe des dorsales, elle interagit avec l'eau de mer ce qui entraîne l'apparition de phases hydroxylées. |
L'hydrothermalisme océanique n'est pas au programme dans sa globalité ; seuls sont exigibles des exemples permettant d'illustrer le tri géochimique : hydratation des minéraux de la croûte, échanges de Na et Mg. Les processus d'origine des fumeurs noirs et des sulfures métalliques associés ne sont pas au programme. Lien - Magmatisme (§ V) |
La subduction de la lithosphère océanique est liée à son évolution thermomécanique. |
Liens - § VIII-B, § VIII-C |
VIII-A-2 Les marges de l'océan |
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Une marge active montre des signatures géomorphologiques, géophysiques et pétrologiques. |
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Pour une marge passive, la subsidence thermique crée de l'espace disponible pour la sédimentation. |
Lien - § VI-C |
VIII-A-3 Le couplage océan atmosphère |
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L'océan est animé de courants de surface étroitement couplés aux courants troposphériques. Ce couplage thermomécanique est un déterminant majeur de climats. |
Aucune connaissance supplémentaire sur les climats n'est exigible. Lien - § I-B |
VIII-B Une chaîne de montagnes L'étude sera effectuée sur les Alpes franco-italo-suisses en se limitant à la partie visible sur la carte de France au millionième (dernière édition en cours). Elle s'appuiera sur :
D'autres documents peuvent être utilisés, mais leur connaissance n'est pas exigible. |
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Une chaîne de montagnes est un édifice structuré dont l'étude et la compréhension nécessitent des observations de terrain et les apports de la géophysique. Elle montre des vestiges de son histoire paléogéographique ainsi que des indices d'épaississement et de raccourcissement. L'intégration des différentes informations permet de reconstituer les grandes étapes de l'histoire géodynamique de la chaîne. |
La connaissance chronostratigraphique des différents événements n'est pas au programme. Lien - Travaux pratiques |
VIII-C Étude de quelques grands ensembles structuraux français |
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VIII-C-1 Quelques grands ensembles structuraux de France métropolitaine Pour la France métropolitaine, l'étude des exemples retenus dans le programme sera majoritairement effectuée sur la carte de France au millionième (dernière édition en cours) qui demeure le seul document dont la connaissance est exigible. Outre les Alpes (§ VIII-B), la France métropolitaine montre quelques grands ensembles structuraux : autres chaînes de montagnes récentes, bassins sédimentaires, massifs anciens. |
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Par-delà leur unité, les bassins sédimentaires présentent des variations dans leur morphologie, leur structure profonde, leur origine et leur subsidence. |
En s'appuyant sur l'exemple analysé en TP, on élargit à d'autres bassins pour montrer l'unité et la diversité des phénomènes (on se limite aux bassins parisien et aquitain et au fossé rhénan). |
D'autres chaînes de montagnes récentes que les Alpes peuvent être repérées sur le territoire métropolitain. |
La structure des chaînes autres que les Alpes n'est pas étudiée ; on se limite à les identifier sur la carte au millionième en les reliant aux cycles orogéniques concernés. |
Un massif ancien est un vestige à l'affleurement d'une histoire tectonométamorphique plus ancienne. Les objets géologiques visibles à l'affleurement, bien que différents de ceux observés dans les chaînes récentes, permettent aussi d'accéder à l'histoire de cette chaîne. |
Ni la structure, ni l'histoire des massifs anciens ne sont à mémoriser. On se limite à les identifier sur la carte au millionième en les reliant aux cycles orogéniques concernés. |
VIII-C-2 Les îles océaniques françaises |
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Les îles océaniques sont des édifices géologiques issus d'un processus magmatique, dans un contexte géodynamique donné, ancien mais encore souvent actif. |
Les seules connaissances exigibles sont celles établies dans les parties précédentes, y compris celles traitées en première année.
On se limite aux trois îles suivantes : Guadeloupe, Martinique, Réunion. |
Quelques ressources :
- La diversité des ophiolites
- Géométrie d'une zone de subduction
- Subsidence initiale, subsidence thermique et déformations au cours du rifting continental
- Le plateau du Tibet : caractéristiques, origine et évolution
- Le volcanisme andésitique dans les Alpes
- Commentaire simplifié de la carte géologique d'Annecy au 1/250 000
- Une énigme posée aux géologues par une marmotte
Travaux pratiques
Travaux pratiques de première année (9 séances)
Le lien fort entre les différentes parties portant sur des thématiques générales (cartes, temps, risques, ressources) et les parties portant sur des objets ou processus géologiques étudiés en première année (magmatisme, phénomènes sédimentaires, etc.) ou en seconde année (métamorphisme, grands ensembles géologiques) invite à organiser les travaux pratiques avec la plus grande liberté en respectant le cadre horaire global.
Pour la première année, neuf séances de travaux pratiques sont définies, dont quatre au premier semestre.
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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Structure et dynamique du globe (1 séance) |
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La géologie, une science historique (1 séance) Cette séance pourra être envisagée en relation avec les séances prévues en IV (la carte géologique). |
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Les cartes géologiques (2 séances) |
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Magmatisme (2 séances) |
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Phénomène sédimentaire (3 séances) |
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Classe de terrain Le travail effectué sur le terrain permet d'établir le lien entre les objets réels et les différentes représentations utilisées en salle, dont en particulier les cartes. Il permet aussi d'ouvrir sur la biologie (via l'analyse et la représentation du paysage en particulier) et sur les problématiques étudiées en géographie. |
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Travaux pratiques de deuxième année (6 séances)
Un ensemble de six séances de travaux pratiques est proposé en seconde année. L'écriture adoptée pour définir les exigibles du programme ne constitue pas une indication de séances à réaliser de façon linéaire. En relation avec ces approches multiples réalisées sur des objets complexes dans le cadre des travaux pratiques, le cours permet de structurer des synthèses et de poser les bases générales correspondant aux phénomènes étudiés ou aux grands ensembles décrits.
En effet, les contenus comme les savoir-faire définis sont interpénétrés ce qui amène à revenir à plusieurs reprises sur les différents éléments d'analyse. Par exemple, l'étude des déformations, pour laquelle aucune séance spécifique n'est définie, concerne les chaînes de montagnes récentes ou anciennes, étudiées en salle comme sur le terrain et peut être reliée aux transformations minérales du métamorphisme. Ces transformations sont inévitablement abordées à plusieurs reprises, dans les différents contextes. La réalisation de schémas structuraux, de coupes, l'interprétation des paysages impliquent un regard global et décloisonné et peuvent intervenir à différentes moments. Globalement, un équivalent de 3 séances environ concerne les Alpes, 3 séances les autres ensembles structuraux.
Connaissances clés à construire |
Commentaires, capacités exigibles |
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Déformation des matériaux de la lithosphère |
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Les transformations minérales du métamorphisme L'étude pratique des transformations minérales peut être envisagée en association avec les travaux portant sur les déformations, mais aussi en liaison avec l'étude de l'édifice alpin et des massifs anciens. |
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Les grands ensembles structuraux français |
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Structuration de l'édifice alpin |
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Un exemple de massif ancien |
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Un exemple de bassin sédimentaire |
On choisit un des trois bassins suivants : bassin parisien, bassin aquitain, fossé rhénan.
La connaissance de la chronologie des événements qui ont jalonné le remplissage sédimentaire n'est pas au programme. |
Classe de terrain Le travail effectué sur le terrain permet d'établir le lien entre les objets réels et les différentes représentations utilisées en salle, dont en particulier les cartes. Il permet de mieux comprendre la géométrie et l'histoire des ensembles géologiques ; la situation géographique est laissée au choix (chaîne alpine, massif ancien, île océanique). Ce travail permet aussi d'ouvrir sur la biologie (via l'analyse et la représentation du paysage en particulier) et sur les problématiques étudiées en géographie. |
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